Musique dans le salon de thé Hakuryu [ Libre ]

Invité

Meicha s'était levé de bonne humeur ce matin. Il avait mit soigneusement un kimono de couleur bleu ciel avec des dessins de fleurs argentés dessus. Il l'attacha avec un ruban fin de couleur bleu foncé, se qui laissait glisser le haut sur ses épaules laissant quelque peu à découvert son torse et très bien son cou. Il laissa détaché ses cheveux mais il accrocha des broches avec de petites perles bleus. Il avait mit de longues chaussettes blanches et des chaussures noirs traditionnelles. Cela lui donnait encore plus d'être une femme.
Meicha n'avait pour l'instant rien fait de sa journée quand soudain on le dérangea dans sa chambre. Une femme lui demanda de jouer au salon de thé pour détendre les clients dans la partie privée. Bien entendu le jeune homme ne refusa pas et emporta son instrument avec lui. Quand il arriva enfin devant le salon de thé il fut rassuré car il commençait vraiment à avoir froid. Il entra à l'intérieur et passa discrètement derrière tous les clients de la salle principale. Une serveuse passa alors devant lui et le percuta. Le jeune homme protégea son Shamisen et regarda avec de grands yeux la femme qui s'inclina immédiatement.

" Veuillez m'excusez !! " ; S'exclama t-elle d'une voix tremblante.
" Ca va aller je n'ai rien. Faites plus attention la prochaine fois. " ; Dit-il sur un ton très doux.

La femme s'inclina encore et encore puis se redressa et tourna les talons. Meicha continua son chemin et alla dans les loges. Il entra très doucement et avec grâce. Les personnes qui se trouvaient dans cette salle étaient des personnes de hauts rangs, il devait donc se montrer polie avec tous. Meicha s'inclina devant eux et se plaça sur un coussin de satin rouge. Il mit correctement son Shamisen et commença à jouer calmement. Normalement une danseuse ou un danseur devait accompagner la mélodie mais là il n'y en avait pas...

Musique dans le salon de thé Hakuryu [ Libre ] Manga-204898c38

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Je ne savais pas quoi faire. Je me sentais toujours aussi faible physiquement et psychologiquement. J'étais perdu dans un monde qui n'était pas le mein et j'avais l'impression que je ne m'y habituerais jamais. Ayant compris qu'il me faudrait rester, je décidai de faire un tour à travers le Hanamachi, espèrant voir des choses qui pourraient un peu me faire oublier mes mésaventures. En avançant, je finis par tomber sur le salon de thé. D'abors peu inspiré par l'idée d'être parmi des tas de gens, je fins par oser entrer. Il n'y avait finalement pas trop de personnes à l'intérieur. Juste quelques uns dans les coins de la pièce et un petit groupe de femmes qui se tenaient, collées les unes aux autres, près d'une porte. Je ne compris pas vraiment ce qu'il se passait, mais poussé par la curiosité, je m'approchai. Une douce musique s'élevait de là, et toutes ces personnes essayaient de l'entendre, sans être dans l'autre pièce. N'étant pashabitué, je dus montrer mon étonnement, car une femme d'un certain âge se tourna vers moi, un grand sourire au lèvres.

- C'est une loge pour les gens riches. Un beau jeune homme leur joue de la musique mais... On ne peut normalement pas en profiter...

Une autre continua, tout aussi joyeuse.

- Alors on écoute de dehors !

Je n'avais pas l'habitude de voir de vieilles femmes aussi excitées par de la musique, mais je dus reconnaître que c'était vraiment beau. Léger, doux, à la fois entraînant... C'était magnifique. Je ne pouvais en fait que l'admettre.

- Normalement... Il faut un danseur... Mais il n'y en a pas...

Je sentis alors cinq paires d'yeux tristes et suppliants se tourner vers moi. Je ne pouvais pas y aller ! Je ne savais aps danser moi ! Je quittai donc sans un mot le groupe de femmes et m'apprêtai à sortir du salon de thé. Je ne sus pas pourquoi, mais je ne pus me résoudre à m'en aller. J'avais envie de voir qui était celui qui avait joué ainsi. Alors j'attendis discrètement, tentant de ne pas montrer mon attention. Je resterais jusqu'à ce que je le vois, puis je partirais, sans rien dire. C'était décidé.

Invité

Meicha était toujours installé confortablement sur le coussin et jouait en silence. Les hommes et femmes riches dans la pièce chuchotaient comme si ils avaient peur de briser la mélodie. En général le jeune homme avait l'habitude de jouer dans des endroits plus bruyants que ça. Ici c'était vraiment calme et cela était vraiment agréable. Il poursuivit, en jouant d'autres airs. Puis quand il y avait presque plus de clients dans la salle il termina par sa chanson préférée. Meicha se leva alors et les quelques personnes qui restaient l'applaudir. Il en fut touché et s'inclina plusieurs fois tout en les remerciant. Il sortit de la salle et s'effraya voyant le groupe de femme s'écarter toutes en même temps. Il les dévisagèrent se demandant pourquoi elles étaient collées à la porte...Une d'entre elle mal à l'aise s'avança et s'inclina légèrement.

" Veuillez nous excusez mais vous jouez tellement bien... " ; Dit-elle d'une petite voix et rougissante.

Meicha resta un instant silencieux regardant les femmes.

" Vous nous comprenez n'est-ce pas ?... " ; Dit une autre en avançant à son tour.

Aie ça sentait pas bon là. Elles allaient sûrement le coller là...Mei sourit doucement et commença à se glisser vers la gauche...Ou plutôt vers la sortie...

" Ce...Ce n'est rien voyons. " ; Fit-il gêné.

Meicha tourna les talons rapidement et commença à accélérer. Bien que l'endroit était sympathique ces femmes lui disait qu'il valait mieux sortir d'ici et en vitesse.
Dans sa course il ne remarqua pas qu'un jeune homme était planté devant la porte. Mei le percuta le faisant basculer en arrière. Heureusement que dans ces cas là Meicha avait de bons réflexes, il le rattrapa à une main car l'autre était occupé à tenir son Shamisen. Mais malheureusement il n'eut pas assez de force sur le coup et bascula avec lui. Mei réussit tout de même à inverser les places, ce qui fit qu'il tomba sur le dos et que l'autre jeune homme se retrouva allongé sur lui. Malheureusement...Meicha avait lâché son instrument qui s'était...Légèrement cassé...C'est se qu'il remarqua tout de suite en tournant la tête. Qu'elle malheur.

" Pardonnez moi ! est-ce-que vous allez bien ? " ; Fit-il alors en observant le jeune homme sur lui.

Invité

Je savais que j'aurais dû repartir et non rester pour voir la tête d'un musicien. Curieux que j'étais... En effet, je me retournai soudain, entendant un grand bruit. Juste à temps pour voir quelqu'un me foncer dessus et me percuter. Pourquoi se genre de choses n'arrivait-il qu'à moi ?! Heureusemnt pour moi, l'homme eut le réflexe, sembla-t-il, de se placer en dessous de moi. C'est ainsi que je lui tombai dessus... Avec tous les gâteaux que j'avais mangé, comme toujours, je ne devais pas être léger... Malheureusement... Lorsque j'ouvris les yeux, mon visage était dans l'étoffe des habits de l'homme. Je me relevai alors pour tomber face à lui. Il semblait plus âgé que moi - surtout que j'étais loin de faire mon âge -, ses cheveux étaient longs et d'une couleur très claire. C'était vraiment beau... j'avais toujours voulu avoir de beaux et longs cheveux. Mais mes parents ne cessaient de répeter que cela ne m'irait pas et que ce n'était pas viril. Quelle importance ? J'étais déjà très féminin, physiquement et psychologiquement... Enfin, mes cheveux n'étaient pas trop courts non plus, puisqu'ils descendaient un peu au dessus de mon menton. Pour un garçon, c'était déjà bien...
Pour en revenir à la situation, j'étais donc allongé sur un inconnu, au milieu de la rue, les yeux dans les yeux.

- Pardonnez moi ! est-ce-que vous allez bien ?

Me fallait-il vraiment répondre ? Je ne voualis pas... Je voualis repartir... Ne pas parler à cet homme... Je me relevai donc, près à m'en aller comme à mon hbitude, lorsqu'une douleur, traversant ma cheville, me força à me rasseoir sur le sol. Oh non... Je ne pouvais pas m'être blessé ?! Qu'allais-je faire ? Il me faudrait rester avec cet homme, attendre que quelqu'un vienne me soigner ? Non... Je ne voulais pas... Mais ma douleur ne put être dissimulée. Je portai ma main à mon pied dans un froncement de sourcils. Finalement, il faudrait que je parle. Pour expliquer que tout allait bien. Je pris mon air le plus mignon. L'air de poupée qui peut charmer n'importe qui et le faire devenir complètement gaga. A savoir si cela marcherait sur cet homme.

- Je vais bien, ne vous en faites pas...

Je montrai cet adorable sourire à l'inconnu. Du coin de l'oeil, j'aperçu sur le sol un instrument de musique qui semblait abîmé. Cet homme était-il le musicien de tout à l'heure ?

Invité

Le jeune homme ne répondit pas tout de suite et préféra se lever. Meicha en profita pour se redresser et souffler un peu. Il se leva alors et frotta sur son kimono bleu qui se baissa de nouveau au niveau de ses épaules. Il eut le temps d'observer le jeune homme...Assez petit, en tout cas plus petit que lui, normal, des cheveux noirs et pourtant avec la lumière du jour ils paraissent bleus...Son expression était plutôt froide. Il sembla avoir mal et ce n'est cas un certain moment que Meicha pu voir une belle expression sur le visage de celui-ci. Il vit alors très nettement la belle couleur de ses yeux. Mei ne pu s'empêcher de sourire à son tour.

- Je vais bien, ne vous en faites pas...

Meicha n'était pas si bête que ça. Quoi ? Il donnait l'impression d'être bête ?!...Bah tant pis.
Il ferma les yeux est secoua la tête de gauche à droite.

" Vous êtes sûr ? Votre cheville semble vous faire mal pourtant... "

Meicha s'accroupit et toucha délicatement la cheville du jeune homme, comme celui-ci ne tarda pas à laisser entre voir une légère grimace, même si il l'avait bien camouflé, Mei le remarqua.

" Je peux vous proposez de vous portez jusqu'à un hôpital le plus proche... "

Le jeune homme perdit son sourire. Non ça n'allait pas marcher avec lui le coup du sourire d'ange et le "je vais bien" ! Mei rajouta :

" C'est tout de même de ma faute si vous avez mal... "

Il refusait de le laisser là comme ça ! Et même si il fallait endormir ce jeune homme pour l'emmener jusqu'à l'hôpital il le ferait ! Ou pas...Meicha prit un air sérieux et resta près de celui-ci.
Pour le moment il n'allait pas faire un drame à cause que son instrument s'était cassé mais après que cette histoire sera terminer il piquera probablement sa crise de nerf.

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L'homme secoua immédiatement sa tête de gauche à droite en fermant les yeux. Il semblait qu'il n'allait pas se laisser faire et me laisser tranquille comme je le voulais. Décidément, de nos jours il y avait trop peu de gens naïfs et influençables...

- Vous êtes sûr ? Votre cheville semble vous faire mal pourtant...

Evidemment elle me faisait mal, je ne pouvais même plus tenir dessus. Mais je ne voulais pas de soins, ni de la présence de quelqu'un. Je souhaitais partir d'ici et m'allonger sur un lit. Je voulais me reposer. Je venais de subir un drame : mes parents m'avaient abandonnés ici. Evidemment, mon corps et mon esprit n'en pouvait plus. Alors en plus avec cette cheville blessée... Je poussai un petit cri lorsque le musicien posa ses doigts sur moi. C'était douloureux... Je m'assis complètement sur le sol, ne sachant plus quoi faire.

- Je peux vous proposez de vous portez jusqu'à un hôpital le plus proche...

Non, non, je ne voulais pas. Je refusais cela. Personne ne m'emmènerait nul part. Encore moins dans un hôpital où on me poserait un tas de questions sur moi, sur ce que je faisais au moment de l'accident, ... Je ne tenais absolument pas non plus à être porté. Je n'étais plus un enfant enfin...

- C'est tout de même de ma faute si vous avez mal...

Oui, c'était sa faute, mais quelle importance... Du revers de ma longue manche, j'essuyai mon visage et reniflai. Tout allait bien. Je ne laisserais personne dire le contraire. Cet homme pouvait être n'importe qui. Il n'y avait aucune raison que j'aille avec lui. Oui, c'était une bonne excuse. A contre coeur, cependant, j'ouvris la bouche pour laisser s'échapper ma douce voix.

- Mes parents m'ont toujours dit de ne pas suivre les inconnus. Rien ne me garantit que vous allez me conduire à l'hôpital. Vous pourriez très bien être un criminel ou un pervers. C'est pourquoi je devrai me débrouiller tout seul, car je en connais personne ici. µ

Du mieux que je pus, étant tout de même assis face à l'homme, je me détournai, afin de lui faire comprendre que l'affaire était close.

Invité

Meicha resta silencieux et l'écouta.

- Mes parents m'ont toujours dit de ne pas suivre les inconnus. Rien ne me garantit que vous allez me conduire à l'hôpital. Vous pourriez très bien être un criminel ou un pervers. C'est pourquoi je devrai me débrouiller tout seul, car je en connais personne ici.

Alors s'était ça ? Il semblait être quelqu'un de très méfiant. Mei sourit doucement et s'assit alors à côté du jeune homme qui venait de se tourner.

" Je me nomme Meicha...Inari Meicha. "

Mei se pencha en avant pour le regarder dans les yeux.

" Je suis un Geisha du clan Soma...Je peux te l'assurer je n'oserais jamais être un criminel. "

Il se permit de le tutoyer pour lui donner l'impression qu'il lui était plus familier.

" ...Bon si tu ne veux pas aller à l'hôpital je veux bien te mener jusqu'à l'Okiya... " ; Dit-il en réfléchissant. " Tu n'auras cas sauter sur un pied et je te soutiendrais... " ; Poursuit-il toujours pensif.

Meicha ne voulait pas le laisser comme ça surtout qu'il n'était en rien un criminel ! C'était un Geisha aussi gracieux qu'une femme et aussi un excellent musicien et un danseur...

Invité

L'homme vint alors s'asseoir près de moi et me sourit. Il avait l'air plutôt calme et doux. Mais qu'était cette manie de s'asseoir au milieu de la rue... ? Il s'approcha doucement et se présenta.

- Je me nomme Meicha...Inari Meicha

Meicha hein ? Dire que j'avais attendu tout ce temps dehors pour un type bizarre qui avait encore trouvé moyen de me blesser... Ce n'était pas mon jour... A peine arrivé, je me blessais et était forcé de faire la conversation avec un musicien... Qu'allais-je devenir ?

- Je suis un Geisha du clan Soma...Je peux te l'assurer je n'oserais jamais être un criminel.

Je remarquai deux choses. La première, l'homme ne s'était pas gêné pour me tutoyer alors que nous venions de nous rencontrer. J'espèrai qu'il ne comptait pas approfondir ses liens avec moi, car j'avais décidé de ne plus penser à lui dès que nous nous serions quittés. Cependant, je n'allais pas l'oublier. J'avais cette étrange tendance à me souvenir de tout le monde... Lui, peut-être ne penserait bientôt plus à moi. Et cela m'arrangeait. La deuxième chose fut qu'il avait nié être un criminel, mais n'avait pas démenti le fait d'être un pervers. Un instant je me demandai si c'était une distraction de sa part ou s'il en était un. Par prudence, je resserrai mon kimono autour de moi.
Et finalement, j'appris que lui aussi faisait partie du clan Soma. Moi qui venait d'arriver, lui qui était sans doute un expert en la matière... Cela ne présageait rien de bon...

[color:1a15=darkblue - ...Bon si tu ne veux pas aller à l'hôpital je veux bien te mener jusqu'à l'Okiya... " ; Dit-il en réfléchissant. " Tu n'auras cas sauter sur un pied et je te soutiendrais...

Je soupirai et tentai encore de me lever.

- Si je n'ai pas le choix...

J'avais marmonné ces mots doucement.

Invité

Meicha se tira de ses pensées et observa le jeune homme qui tentait de se redresser.

- Si je n'ai pas le choix...

Un sourire vint élargir les lèvres de Meicha. Il avait l'ouïe bien développé, donc même si il avait murmuré cela il l'aurait très bien entendu.
Finalement...Il le trouvait mignon. Si il n'avait pas le choix ? Eh bien il ne croyait tout de même pas qu'il arriverait a se lever ? En tout cas c'est ce que pensait fortement Mei. L'homme se leva et observa l'autre qui galérait dans un sourire de malice. En faite il s'avérait être méfiant et têtu. Il attendit un instant puis finalement se baissa vers lui penchant la tête légèrement.

" Aller viens s'il te plait. " ; Demanda t-il en arborant un visage d'ange.

Meicha lui tendit sa main droite et s'apprêtait à le soutenir avec son bras gauche.
Si celui-ci refusait encore son aide il n'aurait pas le choix ! Mei allait le porter dans se cas là ! Mais...Comment allait-il faire alors pour transporter son Shamisen cassé ? Bon il pouvait toujours le donner au jeune homme, même si il n'était pas sûr qu'il allait le prendre...En tout cas ce qui était sûr c'est qu'il voulait récupérait les deux qu'ils soient cassé ou blessé ! C'était bien la première chose qu'il avait apprit de sa mère, elle disait souvent : Aru wa nai ni masaru ! Cela voulait dire : Mieux vaut quelque chose que rien ! Aller il aller lui offrir son aide...
Il insista rapprochant sa main.

" Je ne mords pas. " ; Dit-il avec quelque peu d'humour.

Invité

Meicha se mit à sourire sans que je ne comprenne vraiment pourquoi. Peut-être cela l'amusait-il, lui, d'avoir cassé son instrument de musique... Moi, ça ne m'amusait pas de m'être tordu la cheville, ni de devoir me faire transporter jusqu'à l'okiya que je ne voulais même plus voir en peinture. Dans de pareilles circonstances, j'aurais aimé me blottir dans un coin et chantonner quelque chose de mélancolique. Mais je ne pouvais pas. J'étais avec un Geisha, par terre dans la rue. Il allait falloir que je patiente... J'espèrai au moins que toute cette histoire ne durerait pas trop longtemps...
Meicha se pencha vers moi avec un grand sourire et me parla doucement.

- Aller viens s'il te plait.

Il me tendit la main. Main que j'hésitai à saisir. Je restai encore à la regarder. Puis à regarder son visage. ce n'était pas vraiment que j'avais peur de lui. Juste que je ne voualis aps de lui. C'était un sentiment bien différent et sans doutes étrange et difficile à comprendre pour quelqu'un comme lui... Il rapprocha alors sa main et je n'eus plus le choix.

- Je ne mords pas.

En poussant un long soupir, je glissai ma main dans celle de Meicha et me relevai en m'appuyant sur lui. A nouveau, ma cheville me fit souffrir. Mais ce n'était pas si terrible que je l'avais imaginé. Sa main était douce, sèche et chaude. En y réfléchissant, je ne me souvenais pas d'avoir tenu la main de quelqu'un d'autre que celle de mes parent et de mon frère. J'espèrais ne pas tomber avec mon kimono trop grand et tâchai donc de le soulever un peu.
Je vis le shamisen brisé sur le sol.

- Est-ce qu'il faut que je le porte ?

J'avais parlé sans une grande hésitation. Pour une fois. ma voix angélique s'était déployée dans l'air. Tout doucement.

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Enfin le jeune homme soupira longuement et prit sa main. Meicha en fut soulagé car il n'avait pas vraiment envie de le trainer de force. Mei était un être délicat tout de même. Il supporta le poids de celui-ci assez facilement puis il l'observa. Il avait l'air d'avoir mal tout de même...Mais qu'est-ce-qu'il lui prenait de foncer dans les inconnus ?! Déjà en arrivant il avait heurté une jeune fille. Bon on pouvait dire que c'était plutôt à la jeune fille de faire attention mais ça valait donc aussi pour Meicha qui dans sa course n'avait pas penser à rencontrer quelqu'un à la sortie.
Le jeune homme souleva son kimono, c'est vrai qu'il était grand pour lui...Puis regarda ailleurs. Meicha suivit son regard et se souvenu avec malheur que le magnifique objet était à terre brisé...C'est à lors que...

- Est-ce qu'il faut que je le porte ?

Meicha prit une expression de surprise et observa d'avoir le jeune homme puis son instrument puis à nouveau le jeune homme. Il avait dit cela tellement doucement...Avec une si belle voix...Cela lui fit beaucoup plaisir sur le moment.

" Ce serrait très gentil. " ; Fit-il d'une voix douce.

Mei soutenu alors le jeune homme en passant son bras derrière sa nuque, bien entendu il se baissa un peu pour ne pas lui faire mal, puis il essaya d'avancer le plus doucement possible. Quelque chose lui disait que ce jeune homme avait le courage de sautiller tout le chemin. Il se baissa légèrement et réussit à attraper avec une main le Shamisen qui partait en lambeau. Il le donna au jeune homme...

" Dis...Comment appelles tu ? " ; Demanda t-il curieux de savoir son nom.

Invité

Meicha ne semblait pas s'attendre à ce que je propose de porter le shamisen, car il fit une mine surprise, tournant son regard tour à tour vers moi, puis vers l'instrument. Enfin, il répondit doucement, toujours avec un petit ton doucereux.

- Ce serait très gentil.

Meicha passa son bras derrière ma nuque afin de m'aider à avancer. Il faudrait me soutenir, car seul, je ne pouvais actuellement rien faire... J'aurais préféré me passer de ça, mais je n'avais pas le choix. Ce contact m'arracha un frisson. En effet, il m'arrivait d'être par moment très chatouilleux, et à d'autres pas du tout. Il avait toujours fallu que je fasse les choses de manière étrange... Se baissant légèrement, Meicha saisit l'instrument de musique brisé et me le tendit. Je le pris dans mes bras avec une grande délicatesse, comme on porte un bébé. Je devais être soit dans un jour de bonté, soit j'avais peur des représailles, car il n'était pas mon genre d'être précautionneux avec les affaires des autres.

- Dis...Comment appelles tu ?

Nous n'avions même pas fait un pas que déjà, Meicha commençait à me questionner. je serrai les dents et soupirai. je supposai qu'il me fallait répondre après tout.

- Yukio... Mizushima Yukio...

Je regardai ailleurs, un peu énervé par la facilité avec laquelle cet homme me tirait des informations que je ne donnerais pas si facilement d'habitude...

Invité

Meicha ne bougeait pas, il attendait son nom...

- Yukio... Mizushima Yukio...

Le jeune homme sourit doucement. Quel jolie prénom. Yukio avait donc détourné les yeux a ce moment là, mais pourquoi ? Était-il gêné ?
Bref il devait maintenant l'aider à aller jusqu'à l'Okiya...Mais Meicha n'avait pas réfléchit sur le faite que Yukio semblait connaitre l'endroit. Il ne savait pas qu'il faisait partit des Maikos...Donc il voulait le portait jusqu'à sa chambre, au moins comme ça il aura un lit pour si allonger !

" ...Yukio c'est jolie. " ; Dit-il en commençant à avancer.

Meicha avait l'habitude de dire la vérité, oui tout ce qu'il pensait quoi, alors il n'avait pas finit avec lui...

" Tu es vraiment trop mignon, adorable ! " ; S'exclama t-il d'une voix douce.

Voilà il avait dite la chose qu'il voulait dire depuis un moment déjà.
Meicha s'arrêta à nouveau et observa le jeune homme. Il trouvait cette façons d'avancer vraiment lente et plus douloureuse pour Yukio qu'autre chose...Alors sans dire un mot de plus car il se doutait bien que cela aller gêner le jeune homme, il passa un bras en dessous de ses jambes et le souleva. Voilà comme ça il allait le porter jusqu'à l'Okiya ! Et même en courant comme ça Yukio paressera moins lourd ! Meicha se mit en chemin sans rien ajouter.

[ Fin suite dans la chambre des Geishas à l'Okiya du clan Soma =D ]

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