Nom : Naykan
Prénom : Reniishi
Surnom : Ren
Âge : 24 ans
Taille : 1m87
Origine : Japonaise
Rang : Prêtre à l'Eglise
Type : En fait il ne sait pas ... il n'a jamais expérimenté ce genre de chose et ne croit pas que cela soit possible ... Ambivalent donc.
Préférence : Il aime énormément lire, que ce soit au coin d'un cierge ou bien sous un arbre. Il lit de tout et est assez ouvert d'esprit pour quelqu'un de sa confession, mais cela ne veut pas dire qu'il cautionne les écritures. A l'écoute de ses fidèles, il se plait à leur venir en aide, leur proposant une épaule réconfortante ou bien une oreille attentive. Il lui arrive aussi de prendre le temps de restaurer certains vitraux de son église, il affectionne l'art sous toute ses formes.
Désintérêt : Les contraintes matérielles. Il vit avec trois fois rien et s'en accommode parfaitement. Il n'aime pas les gens qui ne prennent pas le temps de songer à la foi avant de la critiquer. Il se sent bien mieux dans le silence de sa chapelle que dans le brouhaha ambiant de la ville. Il ne porte aucun intérêt à tout ce qui touche à la chair et n'est contenté que par son amour pour le Très Haut.
Particularités : Aucune si ce n'est d'être très réceptif aux émotions de ses interlocuteurs.
Description physique : Reniishi est assez bel homme même si il n'en a absolument pas conscience. Élancé sur un mètre quatre vingt sept de masculinité, il attire étrangement plus la curiosité et la sympathie que la peur ou la méfiance. Peut-être est-ce du à son visage aux traits aussi doux que paisibles ? Au sourire toujours avenant qui orne ses lèvres ? Ou bien à ses deux mers azurées dans lesquelles l'on peut se noyer avec plaisir sans craindre la moindre tempête ? Toujours est-il que ce joli garçon cache tout son potentiel sous ses soutanes ou bien ses kimonos. Il porte rarement ses longs cheveux châtains détaché, et les arbore en queue de cheval u bien en longue tresse.
Description psychologique : Si il y a bien un qualificatif qui lui revient de droit c'est sans nul doute : Attentif. En effet il est à l'écoute de l'impie ou du pieux qui passent les portes de son Eglise avec la même attention et le même désir de le soulager. Il vit dans l'optique de Dieu où tout n'est que tolérance et solution. Il prendra le temps nécessaire pour réfléchir à certaines situation qui demandent de l'analyse, il bénéficie d'un esprit scientifique de haut vol et il s'en sert pour aider son prochain. Il a soif de connaissance et est avide de tout savoir sur les principes théologiques. Il s’intéresse aux autres religions par curiosité et parallélisme avec la sienne. Cependant il a de fortes tendances a se dévaloriser ou bien a rougir excessivement lorsque l'on ose lui faire un compliment.
Biographie : Mon histoire ? Elle est assez banale et je doute qu'elle intéresse grand monde. J'ai vécu dans une famille sans histoire, très bien sous tout rapport. Un frère aîné brillant, une petite soeur adorable, des parents aimants. Non ceci n'est pas un énième épisode de la petite maison dans la prairie... C'est juste la description réelle de ma famille. J'ai vécu avec eux jusqu’à mes dix-neuf ans. Je réussissais assez bien a l'école pour pouvoir prétendre faire des études d'ingénieur en mathématiques appliqués. J'étais ce que l'on pouvait appeler un "no life" toujours le nez plongé dans un livre ou un bouquin de cours pour tenter d'atteindre le niveau de mon frère. C'était une véritable compétition entre nous, mais bien sur... Je ne lui arrivais pas à la cheville ...
Notre cadette quant à elle s’intéressait de près à l'univers de la mode ... Un peu comme toute les filles d'un côté non ? Sauf que elle, elle prenait vraiment cela au sérieux. Malgré ses quinze ans elle avait déjà la taille requise pour monter sur les podiums. Je trouvais cela d'une telle frivolité que lorsqu'elle commençait à parler chiffon je quittais la pièce ou bien faisait semblant de l'écouter. En fait j'aurais du ... Elle courrait les castings, délaissait l'école malgré les remontrances de nos parents, se mettait au régime une semaine sur deux ... Elle n'allait pas bien et cela je ne fus pas foutu de le voir.
Elle se mettait à faire des choses qui n'avait plus rien à voir avec son âge, sortait jusqu'à pas d'heures, et découchait sans prévenir. Nos géniteurs étaient fous d'inquiétude, ils l'envoyèrent chez un psy, tentèrent de lui interdire de prendre la poudre d'escampette, l'obligeant à rester à la maison. Mais rien n'y fis, elle était aussi têtu que notre père et déterminée comme nous tous dans la famille, à faire ce que bon lui semblait. Un soir elle tenta de s'échapper de la prison que représentait sa chambre, et chuta lourdement sur le pavé en contrebas. Le bruit réveilla toute la maisonnée et elle fut emmener d'urgence à l'hôpital. Le verdict tomba quelques jours plus tard. Section de la moelle épinière, paralysie de toute la partie inférieure du corps. Pendant ces jours aussi noirs que longs, nous nous étions mis à prier pour elle. Aussi fort que nous le pouvions ... Elle n'était pas morte mais sa vie allait devenir un vrai calvaire.
J'abandonnais la première année de mes études pour lui tenir compagnie à l’hôpital, me rendant compte qu'il y avait bien plus important que de foutues équations et lois empiriques. Nous discutions à longueur de journée, et j'avais l'impression de découvrir cette personne si proche de moi que je n'avais jamais cherché à comprendre. Et je me mis à penser que elle ne devait pas être la seule dans cette situation. Incomprise, muette ... muré dans une douleur qu'elle ne pouvait pas exprimer par des mots. A la grande surprise de mes parents je rentrais au séminaire, entamant des études de théologie. Il fallait que je me rende utile dans ce monde où la surdité et la cécité entraînaient des drames bien plus qu'évitables.
