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 Lors d'un matin blanc [Jiao]

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Erkan Quin
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Erkan Quin


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MessageSujet: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptyMar 9 Aoû 2011 - 20:24



Oui, bien sur qu’il allait rester avec lui. Il ne comptait pas laisser le pauvre inconnu dans cet état là. Mais pas dans ce froid. Non, il lui fallait un endroit bien chaud où se tenir…. Ce n’était vraiment pas son genre de laisser les gens en plan quand ils avaient besoin d’être secourus. Seulement, tout cela l’intriguait. Dans le fond, il espérait que tout allait bien se passer pour le jeune inconnu. Cela lui faisait de la peine de le voir comme ça. Il faudra qu’il mette les choses au clair avec lui, arriver à le comprendre, savoir pourquoi avait-il agi ainsi, mais d'ici là, ce jeune homme avait besoin de récupérer avant tout.

Son geste arracha à Erkan un frémissent. Il restait là figé, écarquillant les yeux de surprise. Eberlué, il sentit son cœur faire un bond énorme dans sa poitrine. Ce garçon avait sans doute besoin de chaleur humaine. De se sentir protégé et en sécurité. Les yeux dorés du peintre se baissèrent, fixant le visage ainsi que les mouvements du jeune homme. Son regard interrogatif et brumeux vacilla de gauche à droite, de bas en haut, il lui semblait que cette vision était surréaliste. Erkan resta un moment silencieux, savourant cette étrange douceur d’une peau contre le sienne ; une image tout droit sortie d’une série télévisée. Waaaaaaaaahhhh…si on lui avait dit qu’un jour il vivrait cela, il n’y aurait absolument pas cru. Il ne savait pas quoi dire. Pour une fois, quelque chose lui couper le souffle, surement pour ça qu’il serra l’être entre ses bras d’une douce étreinte, mêlant sa respiration à la sienne. Sa main glissa dans les fines mèches du jeune homme avec un sourire bienveillant.

- Ne t’inquiète pas…je ne vais pas te laisser.

Ce fut la seule phrase constructive que l’artiste put enfin dire. Silencieusement et sans réfléchir plus longtemps, il le souleva dans ses bras. A son grand étonnement, il ne pesait pas grand chose. Le visage de l’inconscient était livide, son souffle saccadé. Il n’esquissait plus le moindre geste. Erkan ne percevait que de faibles gémissements qu’il laissait de temps en temps échapper. Il pouvait sentir qu’il était vraiment faible. L’inquiétude qui le dévorait intérieurement le poussa à se dépêcher. Il avança d’un pas alarmé, gardant un œil inquiet sur cette pauvre créature.

Arrivé chez lui en toute vitesse, Erkan se débâtait avec la porte d’entrée qui s’obstinait à ne pas s’ouvrir. Mais il allait lui prouver qu’il était encore plus acharné qu’elle.

- Tu vas t’ouvrir oui ! Salope.

Quelques instants après.

- Allez ma douce. J’ai un invité un peu malade. Sois sympa…

Dépité, il réussit enfin cette manœuvre un peu compliquée. Se hissant à l’intérieur, il se déchaussa, pour atteindre sa chambre, et déposer ce corps sur son lit. Il s’agenouilla près du jeune homme, lui chuchotant à voix basse.

- Je vais devoir t’habiller, si tu pouvais m’aider, ce serait parfait...

Il n’était pas sur qu’il puisse l’entendre, et encore moins qu’il remue, mais au moins il le prévenait quand même par politesse, quelque peu gêné par cette situation. Une fois qu’il lui enleva le manteau, et lui mit un pyjama, Erkan remonta sur lui les couvertures. Voilà, au moins une bonne chose de faite. Maintenant il restait plus qu’à…euh…attendre si son état s’améliore. Dans le cas où il ne réveillerait pas, il appellera alors un médecin. Erkan le regarda un moment, l’air profondément réflexif, passant une main nonchalante sur son visage aux traits fins. Que pouvait-il faire de plus pour l’aider ?... Tout à coup, il pensa à lui préparer quelque chose à manger quand il aura retrouvé ses esprits. Mais voilà, il n’avait plus rien de comestible chez lui, et il hésitait à sortir prenant le risque de le laisser seul pour faire ses courses. Après un moment de réflexion, il prit sa décision.

-Je reviens, je dois faire quelques achats. Je ne tarderai pas.

Après ces quelques mots chuchotés au creux de son oreille, et un verre d’eau laissé à côté de lui au cas où il aurait soif, Erkan sortit en courant.
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Jiao Masami
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MessageSujet: Re: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptyVen 2 Sep 2011 - 11:57

Il se sentait flotter…ah…alors c’était comme ça la mort ?... il ne pensait pas que cela pouvait être aussi agréable…ce n’était pas vraiment douloureux… Etait-il enfin libre de ses cauchemars ? Pour le moment il n’en voyait aucun. Gauthier ?! Ou était-il ? il devait surement être triste en ce moment…il devait surement pleurer la disparition …Celui-ci devait être en deuil oui, son aimée Jiao venait de disparaitre enfin… oui le geisha était soulagé et triste… il se sentait enfin libre…enfin la mort était venu d’elle-même le chercher….enfin…

Il n’aurait plus à sourire…Il n’aurait plus à jouer et divertir… Plus jamais de sexe, de torture et de débauche à la limite de la folie… son corps était enfin libre… il ne serait plus envier…plus un objet…il ne serait plus convoiter et acheter pour ses services…plus jamais il n’écarterait les cuisses pour y accueillir les riches.

Oui enfin le repos était venu le chercher…enfin…

Mais il avait pensé trop vite… la lumières qui filtre à travers ses paupières, l’air qui brule dans ses paumons et le faim qui lui tiraillait l’estomac était bien réelle et lui prouvait qu’il était bien vivant…L’éphèbe ouvrit difficilement ses yeux. La lumière l’aveugla un peu et puis il s’y habitua fixant le plafond de ses pupilles miel et mordoré…

Jiao se redressa et fixa autours de lui…ou était-il ? Pas chez un de ses clients ça s’était presque sur…mais ! Le jeune homme inspecta son corps et a sa grande surprise il se trouva…intacte … pas de blessure, ni de sang, ni de sperme...ou autre trace de quoique ce soit…il n’y avait eu aucun rapport non il était intacte… était-il chez une femme ? humm non vu l’état de la pièce ce n’était pas une femme…

Une odeur emplis progressivement ses narines…oui cette odeur chaude et qui sentait si bon…ah cette odeur faisait frissonner son corps. Jiao sortis du lit et se dirigea vers une armoire qu’il ouvrit en grand. Il se reçut quelque vêtement sur la tête avant de reporter son regard à la garde-robe du mystérieux propriétaire de cette drôle de petite maison en désordre. Jiao prit toute les affaire et les jeta sur le lit…il vida intégralement l’armoire avant de faire le tour de la chambre et de faire pareil avec n’importe quel vêtement qu’il trouvait.

Une fois qu’il eut finit il quitta la pièce et chercha la cuisine ou plus précisément le réfrigérateur. Une fois celui-ci trouver il se planta devant et l’ouvrit mais à sa grande surprise il n’y avait vraiment pas grand-chose dedans…le jeune homme porta son attention sur les autres placards tout en laissant bien évidemment la porte du frigo grande ouverte et désordonnant encore plus la maison. Quand il comprit qu’il ne trouverait rien de bien bon à manger il retourna dans la chambre et se fit sur le lit un petit nid de vêtement bien douillé. Jiao prit un oreiller et se mit à lui enfilé une chemise. Voilà ! Il noua ensemble les deux extrémités des manches et se glisse dans la presque étreinte de l’oreiller tout en le serrant. Ça sentait si bon il voudrait rester comme ça…rester entouré de chaleur…
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Erkan Quin
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MessageSujet: Re: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptyMer 7 Sep 2011 - 22:53

Il rentra à la maison au petit trot. Son sac en bandoulière sur l’épaule, un sac de couses dans la main, il poussa la porte qui émit à son passage une bruyante protestation. Chouette acceuil. Il gelait dehors. La température qui régnait à l’intérieur l’enveloppa doucement d’une agréable chaleur. Il neigeait toujours, comme dans un rêve tout était merveilleusement blanc.

Il ferma la porte derrière lui et s'y adossa en soupirant. Cet étrange jeune homme allongé dans son lit, c'était à peine réel…Il n’aurait jamais pu imaginer une situation pareille. Sa tête était emplie de pensées confuses et en désordre après cette journée improbable; il n'en revenait toujours pas de l'avoir vu au temple vers dix heures du matin, chanter, puis se mettre nu en marchant sur la neige, pour ensuite tomber dans ses bras, et s’évanouir. C’était quasiment absurde. Est-ce qu’il devenait fou ? Tout ça était-il le produit d’une vision que son esprit lui renvoyait pour masquer un peu sa solitude ? Il préféra ne pas s’avancer dans cette hypothèse…

Au plus profond de son être, il était persuadé d’une chose, c’était simplement beau. N’allez pas croire que le jeune artiste se réjouissait que quelqu’un tombe dans les pommes. Jamais. Il ne pensait à rien de bizarre. Seulement, cette simple présence qui venait s’infiltrer dans sa triste solitude réussissait à l’émouvoir. Quelle joie débile.

Néanmoins, tout ça le surprenait au plus haut point, et il ne savait quoi y penser. Là, il n’avait pas le temps d’y réfléchir pleinement comme il le voulait. A l’heure actuelle, y avait plus argent à faire, soit s’occuper de son invité. Il ne put s’empêcher de glousser doucement à cette idée. S’occuper d’une personne…ha ha. Alors qu’il avait du mal à survivre lui-même dans une maison en piteux état. Il allait quand même faire de son mieux.

Avançant dans le vestibule, malgré ses efforts intérieurs, son esprit lui revoyait ces images qu’il voulait à tout prix effacer. Il se remémorait le contact de sa peau alors qu'il avait profité de la situation pour le toucher, l'effleurer un peu ; il en avait presque honte. Cet être avait été sans doute inconscient de ses gestes… La confiance était pour Erkan quelque chose de bien plus précieux que le plus ambigu des gestes.
Reste à savoir s'il la méritait pour autant.

Son appartement était en quelque sorte austère. Pour une personne habituée au confort ce serait probablement un endroit ignoble. De vieux meubles dont le bois avait pâli, c’était tout ce qui ornait les pièces. Il grimaça à l’idée de tout le travail qu’il y aurait à effectuer pour rendre le lieu accueillant. Il ne voulait pas que l’endroit fasse fuir cette personne alitée chez lui.

Il jeta son sac sur le canapé, qui s’enfonça sous le choc, avant de retirer sa veste. Il se pinça l’arête du nez entre le pouce et l’index comme il en avait l’habitude. Épuisé mais content, il se dirigea vers la cuisine, un paquet de pâtes en main. Mais alors, il remarqua quelque chose d’étrange…

Il s’était passé quoi là ?

Il regarda tout autour de lui comme s’il avait perdu l’esprit, les yeux en forme de soucoupe. Il était parti quoi…une heure ? Et il avait appelé des renforts pendant qu’il n’était pas là ? Mais comment ça a pu arriver ? Quelque chose lui échappait. Sérieusement, il n’arrivait pas à y croire. Ça le chamboulait tout ça.
Mais une chose était sure maintenant. L’inconnu s’était réveillé ! Et pour qu’il arrive à foutre ce bordel, c’est qu’il se sentait beaucoup mieux. Ceci était rassurant…

Erkan ne partit pas tout de suite vérifier. Il préféra s’occuper d’abord de sa préparation. Quand il finit de mettre la table, il avança vers la chambre. Son sourcil tressauta devant le spectacle de ses vêtements étalés sur son lit. Il y avait quelque chose de pas net chez ce type. C’était conformé. Ou peut-être que c’était lui qui était resté très longtemps loin de tout contact humain. Il toisa la pièce d’un regard suspicieux.

Tu as déjà fait le tour des lieux à ce que je vois, lança-t-il sans méchanceté, un peu pour le taquiner mais aussi pour avoir des clarifications sur son comportement qui lui paraissait jusqu’ici incompréhensible. Il cherchait à le comprendre.

Lentement il avança vers lui pour ne pas le brusquer. Il s’arrêta à quelques pas du lit. Un peu indécis sur l’attitude à tenir. Peut-être dormait-il toujours…

Tu te sens mieux ? Lui demanda-t-il inquiet. Il ajouta aussitôt tant sa curiosité prenait le relais, peux-tu me raconter ce que tu faisais au temple ?
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Jiao Masami
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MessageSujet: Re: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptyMar 13 Sep 2011 - 0:20

La porte grinça…Jiao ne bougea pas d’un pouce restant sagement sous son tas de vêtement dans son nid bien douiller…
Il ne sait pas vraiment combien de temps il resta là sans bouger à attendre que l’intrus se soucis de sa présence mais il ne bougea pas jusqu’à ce qu’une voix l’oblige à ouvrir les yeux.

- Tu te sens mieux ? Lui demanda-t-il inquiet. Il ajouta aussitôt tant sa curiosité prenait le relais, peux-tu me raconter ce que tu faisais au temple

Sa voix était agréable…il ne parlait pas comme le porc gras qui lui écartait les cuisses. Non, sa voix était rassurante mais maladroite dans le sens qu’il semblait un peu perdu…aussi perdu que Jiao qui ne bougeait toujours pas de son nid. Part ou commencer ?...que répondre à cette homme ? pourquoi lui répondre d’ailleurs ? Le geisha n’était pas du genre à faire ami ami avec le premier venu ! Alors cela voulait dire que l’inconnu l’avait recueilli comme ça ?! mais pourquoi ? Etait-il fou ? Inconscient ? Gentil ?...non Jiao n’y croyait pas trop…L’individu ne semblait pas fâché ni autre..mais diable qui était cet homme ?

L’efféminé se redressa et fixa son vis-à-vis qui se tenait près du lit. Il le regardait à travers la cascade de mèches blonde qui tombait devant son visage…

-J’ai faim donne-moi à manger…

Jiao se leva pour se mettre debout en face de son « sauveur » et répéta tout en poursuivant :

-J’ai faim donne-moi à manger ! Tu m’as ramené ici alors occupe-toi de moi…je veux manger, puis prendre un bain avec du lait… je veux des vêtements de couleur sobre et simple comme beige, blanc ou rose.


Ille fixait…Voilà comment il était, lui Jiao ou plutôt Ludwig le Geisha de l’okiya Soma… Il ne devait pas se laissé attendrir par cet inconnu.

-…Embrasse-moi

Mais malgré cela il était troublé…troublé car il désir que cet homme le serre contre lui.
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Erkan Quin
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MessageSujet: Re: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptyVen 16 Sep 2011 - 17:48

Pour l’instant, tout allait bien. Il avait l’impression de tâter un terrain inconnu tant il était maladroit en relation humaines. Ça devenait presque une phobie. En fait, il ne savait pas trop quoi dire. Mais, après tout, c’était à l’autre de s’expliquer pour lui éclaircir un peu les choses. Mais l’efféminé se contenta de demander à manger. C’était comme s’il avait cherché à éluder ses questions. A son humble avis, Erkan n’avait rien demandé d’incongru. Il veillait toujours à ne pas avoir l’air indiscret. Il se tenait là, le fixant attentivement lui aussi… mais au fond il ressentait un certain malaise. La réponse de l’autre le prit au dépourvu. Il n’était pas vraiment du genre timide, mais tout ça l’étonnait vachement. Il espérait intérieurement que son embarras s’estompera très vite.

Soit l'argenté était un aguicheur, soit c'était totalement involontaire de sa part de le regarder de façon si intense. L'humain était une chose complexe dont il ne voulait surtout pas comprendre le fonctionnement. Quoi qu'il en soit, son invité avait intérêt à changer un peu de conduite, sinon ça deviendrait infernal. En tout cas, il était sexy.

- T’inquiète, j’ai déjà préparé à manger. C’est mon devoir de bien te traiter, tu sembles complètement amorphe. Mais je te préviens, si tu as le goût du luxe, ici t’es au mauvais endroit. Tu n’es pas au palace.

Bon, il espérait que tout soit clair, et que le jeune homme se contenterait de ce qu’il pouvait lui offrir. Soit dit en passant, pas grand-chose…

C’était le moment ou jamais pour savoir de quoi il en tournait. Il attendait que l’autre veuille enfin répondre à sa question, après avoir énuméré la liste de ce qu’il souhaitait avoir, et comment Erkan devait s’occuper de lui. Aah…ça le faisait doucement sourire. Disons que son invité ressemblait à une princesse ayant été escortée de son château à une baraque en ruine.

Il le tenait au suspens tant il prenait largement son temps pour faire sortir un son de sa bouche. Quoi! NOOOON!! Il recula de quelques pas, fortement surpris, craignant le pire. Mais qu’est-ce qui lui prenait Hein ? Les mots se bousculaient dans son crâne. Haaa ! Ça n’allait pas du tout. Voulait-il l’allumer ? Passant une main dans son visage, les sourcils froncés, Erkan fit la moue.

Peut-être que ce type était un peu sonné finalement, ou peut-être qu’il voulait simplement faire de lui son toutou en cage. Il ne savait pas… Il était en présence d’une situation parfaitement nouvelle, presque invraisemblable. Pourtant, il savait qu’il devait agir. Mais encore là, un autre problème….il ne voulait pas lui faire peur, le vexer ou qu’il s’enfuit à cause de lui. Souvent, Erkan passait pour quelqu’un de tranchant, seulement parce qu’il était un peu trop direct, et qu’il ne cachait jamais le fond de sa pensée. C’était la première fois qu’il n’arrivait pas à se concentrer…. Ce qui était tout bonnement insupportable !! Et tout cela, à cause de la Belle aux bois dormant ! Jamais quelqu’un n’avait autant envahi sa tête.

Il passa alors sa main dans ses cheveux d'un geste de lassitude.

- Ok, j'accepte, ce n'est qu'un baiser après tout… Mais tu promets après ça d’apprendre à te maitriser! Ajouta-il dans un soupir.

Il se rapprocha de lui, et se pencha ensuite vers son visage, l’expression impassible comme si ça ne lui importait rien. Ses lèvres touchèrent doucement les siennes. Il gardait les yeux ouverts, le fixant toujours telle une statue. Instinctivement, il fit glisser sa langue vers l'espace entre ses lèvres, les caressant. Il chercha sa langue, pour à la mêler à la sienne, l’embrassant de façon érotique.

- Je vais t'apporter à manger, ok ? fit-il dans un souffle en détachant sa bouche de la sienne après ce bref contact qui fut néanmoins chaud…très chaud, et qui lui provoqua un début d’érection.

Il sortit aussitôt de la pièce. Diable ! Comment un simple baiser, qu'il avait pourtant voulu dénué de toute sensualité, avait pu le mettre dans un état pareil ? C'était tout juste s'il se retenait de revenir dans la chambre pour recommencer l'expérience. Cet attrait physique pour ce garçon n'était pas prévu au programme. Ça le perturbait énormément. Car autant être franc, les garçons l’intéressaient depuis toujours sans pour autant aller au bout de cet attirance. Il n’avait jamais voulu passer le pas.

- Il aurait dû être moche! Se sermonna-t-il.

Il revint cinq minutes plus tard avec un plat fumant entre les mains.
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Jiao Masami
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MessageSujet: Re: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptySam 24 Sep 2011 - 11:24

Délicieux…si délicieux…si bien que Jiao mit quelque bonne minutes avant de revenir sur terre. Jamais un simple baiser ne l’avais fait autant décollé, hum ou non disons plutôt que ça l’enivrait doucement, oui voilà cet homme l’enveloppait …

En le revoyant revenir dans la pièce avec un plat fumant dans les mains, le geisha battit brièvement les cils pour reprendre ses esprits et lui sourire doucement. C’était irréaliste, un homme comme ça ne pouvait existé…c’était un autre monde ou un autre dimension… ils ne se connaissaient pas et il s’occupait de lui…oui cet homme s’occupait du pauvre …pauvre quoi ? Non rien Jiao n’était ni un chaton, ni chiot en détresse. Il tenait plus du serpent vicieux et fourbe, il tenait de l’araignée qui emprisonnait dans sa toile…il était un incube lui l’éphèbe de la maison Soma qui pouvait faire plié n’importe quel homme d’un battement de cils… Jiao n’était pas un petit être fragile non… il ne l’était plus… et cela depuis bien longtemps … l’être pure qu’il était autrement fois c’était transformé en monstre assoiffé de plaisir charnel… il était devenu sale et couvert de sueur … tel un incube il vivait du plaisir du corps…oui ça ne changerait jamais… il devait être un bon garçon.

Il regarda le plat et sentit son cœur lui faire mal… comme si il brulait. Il ne comprenait pas pourquoi ça le tiraillait autant dans le ventre, pourquoi ça faisait des nœuds pourquoi son cœur faisait des petits bonds affolés quand cet homme posait les yeux sur lui…
Jiao le fixa et ouvrit la bouche

-Nourrit moi !

Il posa son royal postérieur de petit mec prétentieux et le fixait les yeux luisant la bouche ouverte comme un oisillon qui voulait la béquet de sa mère… Voyons jusqu’où cet homme pourrait aller… que voulait réellement Jiao ? Il ne le savait pas encore mais pour le moment il voulait pousser ce type dans ses derniers retranchements puis tout à coup une question bien évidente et pensé bien tard lui vint.

-Ton nom ? Quel est ton nom ?

Il voulait poser un nom…une appellation sur cet étrange type insouciant et bien trop chaud. Il ne cèderait pas…non il tiendrait ! Lui le tant désiré Jiao Masami je se laisserai pas attendrir par ce…ce type faible, gentil…un impuissant ! Oui lui il se tenait au-dessus des faibles ! Etre gentil était bon pour les faibles ! Les rangs supérieurs regardaient de hauts la vermine ramper et se débattre dans la fange… Il n’y avait qu’é regarder l’endroit où vivait cette homme…si petit si…ordinaire…aucun gout…pitoyable sans importance…oui il devait penser et voir dans ce sens-là ! Il l’avait toujours fait et cela ne changerait pas ! …Mais alors pourquoi ? …Pourquoi une foule de question étrange se bousculait dans sa tête ?! Mais alors pourquoi voulait-il le toucher ? Mais pourquoi souhaitait-il à nouveau un baiser…

-C’est Gauthier qui t’as envoyé ?

Oui ça ne pouvait-être que cela ! Oui enfin enfin ! ENFIN …

« Mon aimé ne pas oublier il a envoyé cette personne pour s’occuper de moi ?! oui c’était ça ! ça ne pouvait être que cela ! Alors voilà pourquoi il était gentil ! Voilà pourquoi… »

Il allait enfin rentré à la maison enfin ! OUI il le voulait il ne supportait plus tout cela ! sa formation était finit ! Ahh…rentré enfin… combien de temps avait-il attendu cela ?...Son appel avait été entendu ! ENFIN !

Les yeux de Jiao se remplir chaleureusement d’une lueur de vie…semblable à une enfant qui attendrait impatiemment noël… Tout son se mit à trembler…

-Gauthier ! Merci Gauthier je vais enfin te retrouver…je le savais, puis Jiao tendit les bras vers l’homme et sourit, euphorique…, Ramène moi à lui, oui je peux sentir que ta chaleur et la sienne…voilà pourquoi je la veux tant ! Aller ramène-moi vite ne perdons pas de temps…

Chaleur…mais aussi loin se rappelait-il les mains de son aimée avaient toujours été grandes et glacials…
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Erkan Quin
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MessageSujet: Re: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptyVen 30 Sep 2011 - 15:20

Quand il était tout jeune, et qu’il habitait encore avec son oncle, il apprit à vivre de manière indépendante, ce qui ne fut pas très difficile. Il faisait les courses, le diner de temps en temps, et aider à s’occuper de la maison. Bien qu’il fût plongé dans ses études, il trouvait le temps de réaliser ces quelques corvées qui n’en étaient pas vraiment à ses yeux. Seulement, après qu’il se soit installé seul, il se laissa aller dans une vie morne et maussade. Il perdit ses bonnes habitudes, son sens de l’organisation, et devint le genre à faire une omelette parsemée de bouts de coquille d’œuf. La vie de célibataire n’était pas toujours parfaite.

Erkan remarqua en revenant dans la pièce que l’homme paraissait étonné. Il haussa un sourcil, et vint s’asseoir à côté de lui, sur le lit, lui présentant le plateau pour qu’il se serve. Ce fut d’ailleurs à cet instant que le jeune éphèbe lui demanda…non, pardon, lui ordonna de le nourrir. Il le regarda avec un léger froncement de sourcils pour lui faire comprendre qu’il en abusait. Ne pensait-il pas qu’il en avait déjà bien assez fait ?

Ce n’était vraiment pas dans ses habitudes d’être aux petits soins pour quelqu’un, si ce n’était ses proches. Mais cette personne à côté de lui basculait son monde de vie.

Que faire ? …

C’était très embarrassant. Il ne lui adressa qu’un simple signe de tête en guise d’acquiescement. C’était rare qu’il garde ainsi le silence mais que pouvait-dire dans cette situation ? Craignant que le jeune garçon se mette à bouder comme un gamin et refuse de manger seul, il se décida donc à contre cœur de prendre la cuillère, et de la rapprocher de ses lèvres. Il ne voulait pas qu’il meure de faim. N’oublions pas qu’Erkan prenait son rôle d’hôte très au sérieux. Il recevait rarement des invités, mais quand c’était le cas, il faisait tout son possible pour être bienveillant

Aucun sourire, aucune lueur de joie dans ses yeux. Il restait assis, fixant froidement Jiao. Il désirait être fixé, il désirait comprendre…mais l’autre ne se montrait pas coopératif quand il s’agissait de renseignements. Voulait-il rester qu’un simple inconnu ? Mais pourquoi ? Qu’avait-il à cacher au juste ? Ou bien…peut-être qu’il ne lui portait aucune considération au point où il jugeait inutile de lui répondre. Etait-il à ce point imbu de sa personne ?

Il avait pensé qu’il avait un peu de valeur à ses yeux mais il commençait à en douter. Par fierté, il ne lui disait rien à ce sujet. Il était en quelque sorte certain qu’il le faisait exprès en plus de se montrer hautain et lui, il ne marchait pas dans son jeu, il courrait carrément ! Rhaa, quel petit con ! Pourquoi lui faisait-il ça ? Pensait-il avoir une quelconque emprise sur lui ?...Dans ce cas, il ne se trompait pas.

- J’ai si peu d’importance à tes yeux ? Tu ne prends pas la peine de répondre à mes questions, tu me donnes des ordres, et…et…tss laisse tomber.

Il détourna légèrement le regard. En clair, ça le faisait vraiment chier.

- Erkan Quin. Lâcha-t-il finalement, sur un ton presque excédé. Je suppose que c’est pas la peine de te demander le tien, tu ne me répondras pas…ou je me trompe ?

Il tenait toujours la cuillère tendue.

- Maintenant mange, sinon ça risque de se refroidir. Ensuite, une bonne douche te fera du bien. Je te ferai le tour du propriétaire après…mais bon, c’est pas très vaste, tu t’y retrouveras facilement.

Cependant, une fois de plus, le jeune homme réagissait bizarrement. Pour une raison qu’il ignorait, soudain tout son être s’animait. Erkan resta perplexe. Sur le coup, il ne savait pas ce qu’il devait faire.

Il y avait un courant étrange entre eux, quelque chose qu’il n’avait jamais senti auparavant, et auquel il ne voulait pas prêter attention.

Erkan le fixa impassible, sans bouger.

- C’est qui Gauthier ? Et qu’est-ce que tu attends de moi au juste ?
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Jiao Masami
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MessageSujet: Re: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptyVen 6 Avr 2012 - 11:26

Non…

-Tu sais le Comte…Gauthier…celui qui t’as payé…pour venir me chercher…

Peu à peu le visage de Jiao perdit de ses couleurs. Il ne connaissait pas son Gauthier ? Impossible ! Il mentait ! Oh peut-être que c’était à Jiao de le payer. Il petit rire envahit la pièce et le geisha fit dos à Monsieur Quin. Il se pencha et releva les hanches pour lui présenter son arrière train avant de relever le peu de vêtement qu’il avait dévoilant un intimité d’un rose pâle et envoutant caché par deux magnifique lune de chaire. Se corps appelait le vice et respirait de sensualité, il ondulait doucement corps pour l'hypnotiser alors que entre sa longue et fine cuisse une érection se faisait naissante.

-Gauthier t’as surement dit que tu auras une récompense n’est-ce pas ? Vas y prend là…mais ne m’abîme pas trop je veux être beau pour lui…


Pourquoi tremblait-il ? Il se sentait presque honteux de faire cela…jamais il n’avait ressenti ça et pourtant ce n’était vraiment pas la premier fois qu’il offrait son corps ainsi…mais il était loin d’être aussi vulgaire que les fois précédente…

Son corps harmonieusement courbé, les fesses doucement tendu, ses cheveux étaler dans son dos descendant en cascade sur ses épaules…inconsciemment il le voulait, il voulait être enveloppé encore plus fort par cet homme beaucoup trop chaud. Le sexe lui allait si bien. Il connaissait tout ce qui était sensible chez un homme, leurs désirs, les fantasmes les plus tordus, les zones érogènes qui rendent fou et vous font venir en moins de temps qu'il ne faut pour le dire...Jiao était un incube ! Mais contrairement à toute attente il ne pensais pas à cela en ce moment...il voulait juste se faire étreindre par pour le Quin. A nouveau sentir ses bras autour de lui et aaah bon dieu il voulait qu'il l'embrasse à en perdre halète. Rien que d'y penser il se sentait doucement durcir...il se mordit doucement la lèvre et zyeuta par dessus son épaule.

-Ne me désires-tu pas?

Vite qu’il vienne à lui et l’embrase…avec lui cela pouvait être explosif…vite avant que les grand mains glacées de son aimait ne vient mordre ses reins.
Et après cet homme ? Est-ce qu’il disparaitrait ?
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Erkan Quin
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MessageSujet: Re: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptySam 14 Avr 2012 - 21:23

Il le regardait attendant une réponse, se forçant à rester de marbre. Pour le moment, sa présence, sa personnalité totalement inconnues, sa façon de réagir, tout s'additionnait à son désir d’être proche de lui, et d’essayer de le comprendre.

Dans l’esprit d’Erkan, tout le monde avait des problèmes et beaucoup de personnes n’avaient pas une vie facile. Mais de là à se laisser sombrer à ce point, c’est que quelque chose de vraiment sérieux clochait. Il était inquiet pour cet inconnu à la voix si angélique. Oui, en fait c’était ça. Il ne voulait pas qu’il baisse les bras. Les yeux dans le vague, il se rappelait comment cette voix l’avait attiré opérant en lui tel un aimant. Mieux valait ne plus penser à ça.

Un rire vil et froid s’éleva dans la pièce arrachant le jeune peinte à ses pensées évasives. Erkan fronça les sourcils, et le fixa, suspicieux.

Puis, il son invité mit à lui parler de récompense provoquant son étonnement, et avant même qu’il ne prenne le temps de réfléchir à ses propos, l’autre s’était déjà courbé, révélant sa nudité rien que pour lui. C’était donc ça la récompense…Merde ! A quoi il jouait exactement? Non, il ne fallait pas. Il ne serait certainement pas contre « ça » dans d’autres circonstances et si ce jeune éphèbe le souhaitait vraiment, suivant la situation. Mais là…

Heuuu que devait-il répondre maintenant???!

Médusé, il ne bougea pas, transit par l’incompréhension et la surprise, il l’observa quelques instants, puis tourna vivement le visage de l'autre côté. Non mais c'était quoi ce cirque ?!

Il remarqua du coin de l’œil qu’il tremblait. Il serra les dents. Il y avait un truc qu’il n’arrivait pas à comprendre, à cerner…était-il prostitué ? Peu importe.

Puis, subitement, mué par une détermination soudaine, il posa ses mains sur les hanches du jeune homme, stoppant par ce geste son dodelinement, il remonta ensuite ses mains le caressant de façon rassurante, pour venir se saisir du vêtement et le faire retomber.

-Arrête s’il te plait… Ne joue pas à ça…

C’était presque une supplication. Pourquoi ? Parce qu’Erkan savait parfaitement qu’il pourrait succomber et il ne voulait certainement pas le faire alors que cet être semblait totalement perdu.

-Tu peux me croire, je ne connais absolument pas ce Gauthier. T'étais dans un sale état, alors je t'ai ramené chez moi, voilà tout

Ainsi donc, Erkan avait décidé la carte de la franchise, tant pis si le garçon effeminée persistait dans cette voix. Il se doutait que le repousser risquait de mal se passer alors il ne voulait pas non plus le rejeter en s’écartant totalement de lui. Il n’avait pas non plus repoussé son bassin. Il ne voulait pas qu’il se sente plus mal qu’il ne l’était déjà.

Il se montrait le plus doux possible.

Erkan n’était pas du genre à profiter de l’état de faiblesse de quelqu’un de cette manière. C’est vrai qu’il l’attirait, mais…pas comme ça.
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Jiao Masami
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MessageSujet: Re: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptyDim 15 Avr 2012 - 14:31

Désillusion. Trahison. Mensonge. Désespoir. Abandon. Tristesse. Solitude…
Jiao se sentait juste las de se rendre compte à chaque fois qu’il se trompait…Il se redressa, il croyait ce type…oui c’était vrai comment un homme aussi doux aurait pu être une connaissance de ce sauvage de Gauthier…son père, son tortionnaire, son premier amant qui lui avait promis de faire de lui sa femme s’il devenait une « épouse » parfaite…Une épouse parfaite qui saurait se plier aux exigences d’un homme et qui saurait le satisfaire pleinement…Il avait été envoyer à l’autre bout du monde en okiya pour apprendre cela…

Jiao se sentait las combien de temps encore devrait-il se donner aux hommes pour être parfait ? Depuis quand cela était venu une habitude dans laquelle il se plongeait corps et âme juste qu’à s’oublier lui-même ?

Depuis quand se sentait-il sale et sans valeur ? Son corps… depuis quand sa beauté était-elle devenu un fardeau ? Non il ne voulait pas Erkan comme ça …
Il se redressa et se rhabilla avec ce qu’il put, en soupirant.

-Je crois qu’il y a eu un malentendu, je suis désolé d’avoir dérangé.

Jiao se leva et se dirigea vers la sortie. Cet homme le rendait bizarre, il devait se reprendre ! Le geisha n’était pas un faible qui pensait aux sentiment ! il ne se lamentait pas ! Il devait ce concentré sur la représentation de ce soir au bar de Yonshu. Oui ce soir il devait penser à bien préparer sa toilette, à être le plus beau, le plus rayonnant possible ! Il devait captiver, être désirer…

Mais en ce moment, alors qu’il avançait d’un pas lent vers la porte d’entrée et surtout de sortie, il ne désirait qu’un chose…être à nouveau envelopper de la chaleur d’Erkan…
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MessageSujet: Re: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptySam 12 Mai 2012 - 23:03

La réaction de Jiao le prit complètement au dépourvu.

Erkan se demandait s’il aurait vraiment la force de l’aider car il voyait bien qu’il n’allait pas bien.

Il l’observait s’habiller sans oser le moindre geste, restant silencieux, inerte, absent. Ses yeux seuls, par leur éclat, paraissaient encore vivants à cet instant. Les mots s’étaient coincés profondément dans sa gorge.

Il avait pâli, et il songeait avec un vrai désespoir qu’il avait été brusque, dur, qu’il avait dû lui semblait effroyablement détestable.

Pas possible, il vivait un cauchemar, il ne comprenait plus rien. Pourquoi l’expressin de son visage avait soudain complètement changé ? L’avait-il blessé ? Pour lors, c'était le grand bazar dans sa tête. C’était ce qu’on appelait : perdre le contrôle de la situation. Cela faisait trop mal. Mais une chose était sûre, il voulait réellement comprendre ! Donc, pas question de le laisser partir maintenant.

Il ferma les yeux et pencha la tête en arrière inspirant profondément comme s’il espérait par ce geste retrouver tous ses esprits, et son courage. Ça le gonflait. Parce-qu’il était quelqu’un de naturellement joyeux, positif. Et là, il avait l’impression qu’il n’avait plus rien de tout ça. Fichu cœur !

Il se mordilla la lèvre inférieure et d’un pas déterminé il se dirigea vers le jeune éphèbe pour le rattraper par la main. Il n’avait rien dit. Pas encore tout du moins. Son cœur battait fort, comme si ça avait été un moment décisif, le plus important de sa vie. Il réalisait à cet instant qu’il risquait de le perdre, à jamais. Il le regardait, il ne pouvait pas s’empêcher de le regarder même s’il se rendait compte qu’il devait avoir l’air ridicule. Quelques instants s’écoulèrent avant qu’il ne prenne la parole.

-Qui es-tu vraiment?

Erkan semblait hésité, et sa main qui tenait celle de son invité tremblait légèrement, trahisant son air confiant. Ses yeux presque liquides paraissaient tellement tristes. De nouveau, il eut envie de posséder ses lèvres.

- Et t'avise pas de me mentir... Ok ? Fit-il à mi-voix d’un ton qui frolait la supplication.

Le peintre s’était plongé dans ses pensées noires. Planté devant lui, il attendait sa réaction. Il la guettait même sur l’expression de son visage, tentant de déchiffer le moindre signe. Il était incapable de le laisser sortir comme ça de l’appart. S’il s’en allait, ça risquait d’être un départ définitif. Et cette idée ne lui plaisait pas.

Il fit un pas vers lui, puis un autre, et sans hésitation il le prit dans ses bras, le serrant contre lui.

-Si tu te barres maintenant, je ne te reverrai plus… et ça me plait pas, chuchota-il

Ses paroles avaient le mérite d’être sincères.

Ça aurait pourtant été plus simple d’en finir maintenant, de lui dire adieu et ne pas le retenir, au lieu de lui confier une telle révélation. Ça lui éviterait certainement bien des ennuis qu’il ne pouvait même pas se figurer. Mais de toute manière, cette petite voie qui mumurait dans sa tête l’emportait toujours sur lui…Alors, pas la peine de lutter vainement. Et c’est cette même voie qui lui intimait maintenant de ne pas couper complètement les ponts avec l’androgyène, et de creuser un peu plus pour savoir qui il est.
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MessageSujet: Re: Lors d'un matin blanc [Jiao]   Lors d'un matin blanc [Jiao] EmptyDim 13 Mai 2012 - 1:45

Jiao n’était plus loin de la porte quand il sentit une main attraper la sienne et la serrer. Etre retenue par Erkan le surprenait un peu et pendant un long moment il chercha une explication, tentant de comprendre et de capter une raison quelconque fixant les lèvres du roux, y étant presque littéralement pendu. Dieu qu’elles faisaient envies, rien que d’y penser le corps du geisha en frissonnait encore, tendre et chaude, douce mais masculine avec un côté dominant dans ses baisers.

Qui suis-je ?

La question était bien intéressante…Il était un jeune homme de dix-neuf and, aux long cheveux n’ayant que pour origine le fait qu’un riche français l’ai adopté. Il avait eu une bonne éducation oui disons cela…puis il était arrivé ici et offrait son corps aux plus payant. Il était ouvert à tous sans tabou…mais qui était-il ? Un gosse de riche qui faisait des caprices et n’en faisait qu’à sa tête ne pensant que sexe ? oui ça le résumait bien mais il était devenu comme ça…qui était-il vraiment ?...
Cette homme semblait vraiment affecter par une étrange tristesse…Jiao était assez embêté car il ne savait quoi dire…

Mentir ?

C’était ce qu’il faisait de mieux probablement ou du moins il le faisait souvent. Non il ne fallait pas qu’Erkan fasse cette tête là Jiao allait suffoquer il était mal de le voir triste et suppliant à ce point alors que le roux serrait toujours sa main. Il le retenait…

Le plus jeune allait soupirer pour baissait les yeux et rembarrer l’homme pour couper court avant de fuir loin d’ici ! Loin de ce corps trop …Il n’eut même pas le temps de penser à sa dernière phrase qu’il vit le propriétaire s’approcher de lui et l’enlacer.

Ce corps était tellement chaud. C’était agréable, apaisant…son odeur était rassurante et très appréciable aux narines du châtain clair.
L’aveu que lui fit Erkan était vrai, s’il avait passé la porte il serait parti et aurait tout fait pour ne plus le voir mais maintenant c’était différent…
Doucement mais surement Jiao répondit à l’étreinte du plus grand et se blottit.

-Je suis Jiao Masami, orphelin adopté par un riche qui m’a envoyé ici pour certaines raisons, je suis actuellement geisha dans l’okiya des Soma
.

Il le fixa et sourit tendrement se mettant sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres. Vraiment il ne pouvait résisté il était attiré par elles et la proximité qu’avec mit en place Erkan n’avait pas aider à la lutte de Jiao.

Le geisha les mordilla, il y donna des petits coups de langues, il réclamait que leur bouche se cajole dans un ballet sensuel, oui il le désirait tant.
J’androgyne y m’y fin et recula un peu pour remettre un distance un peu plus contrôlable entre eux et lui donna une information pour le moins intéressante, qui sonnait comme une délicate invitation :

-Ce soir à 20h je donne une représentation au bar yushu venez me voir j’en serait ravi…on pourrait boire un verre non ?


De sa voix suave, comme un murmure chaud et c’était clairement une invitation à se revoir et ce rapidement…

Il recula pour prendre le chemin de la sortie ne lâchant la main d’Erkan qu’au tout dernier moment lui lançant un petit regarde joueur avec dans le fond une lueur qui l’assurait qu’il se reverrait et ce rapidement.
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