Rendez-vous professionnel [PV Akihiko Toda]

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Aizen était sorti de sa réunion vers la fin de la matinée, plutôt ravi des discussions qui s’y étaient déroulées et des résultats qu’il avait obtenus. Ces pourparlers n’avaient pas été vains. En sortant de l’immense tour de verre au sein de laquelle il avait passé de nombreuses heures, Aizen prit une grande inspiration avant de soupirer. Cela faisait du bien de retrouver l’air frais après tout ce temps enfermé. Il savait bien que tout cela recommencerait le mois prochain mais il était bien content que cela soit fini pour aujourd’hui. Il n’aimait pas particulièrement ces grandes discussions mais il savait également qu’à l’époque actuelle, il était nécessaire d’avoir un pied dans le milieu financier et spéculatif. Depuis quelques années, le jeune homme avait donc diversifié les activités de son clan, principalement en s’intéressant à l’immobilier et à la bourse. Et cela avait fini par payer. Aujourd’hui, Aizen Koga était à présent à la tête d’un immense empire immobilier et financier. Cela lui avait permis de renflouer les caisses de son clan mais cela lui avait également imposé une masse de travail supplémentaire. Aussi Aizen ne se privait jamais de prendre une pause quand son emploi du temps le lui permettait

En sortant de sa réunion, Aizen avait alors sorti son portable pour appeler son chauffeur. Sur les marches du building, il attendait et regardait passer la foule. Certains tournaient leur regard vers lui et il connaissait les expressions qu’il pouvait lire sur leur visage. La peur, la haine ou le respect. Le respect se limitait le plus souvent à son entourage, à ses employés, à ses plus proches collaborateurs. La haine était plus répandue. Malgré tout, rares étaient les hommes assez courageux pour aller plus loin qu’un regard. Mais bien évidemment, la peur était ce qui se lisait le plus sur le visage de ceux qui le connaissait de réputation. Aizen en avait pris l’habitude et en tirait à présent une certaine fierté. Inspirer la crainte, régner par la peur, voilà qui lui correspondait bien. Apercevant sa voiture, Aizen descendit les quelques marches restantes. Il ouvrit la portière et s’engouffra sur le siège arrière. Sans un bonjour à l’homme qui conduisait, il lui indiqua sa destination, puis passa un coup de téléphone urgent. Avec Aizen, tout est urgent.

Le chauffeur conduisit son patron à l’endroit qu’il lui avait indiqué : l’Okiya Soma. Ce n’était pas la première fois que son patron lui demandait de l’y déposer, il avait l’habitude. Il laissa Aizen devant la porte de la demeure avant de redémarrer et de s’éloigner, pour attendre un nouvel appel de son patron quand il aurait besoin de lui. Aizen avait pris rendez-vous avec le maître des lieux, Akihiko Toda. Il avait besoin de son conseil avant de demander les services de l’Okiya. Aizen passa la porte et retira ses chaussures. Un jeune homme s’approcha de lui en vitesse. Il savait bien évidemment qui était cet homme et il connaissait également la raison de sa venue. Il l’entraîna donc à le suivre jusqu’au jardin intérieur de l’Okiya et lui proposa une tasse de thé afin de patienter jusqu’à l’arrivée de son maître. D’un mouvement de la tête, silencieux, Aizen accepta son offre. Son regard se posant sur le jardin, calme et magnifique, Aizen se sentit profondément serein. Tout ici le calmait toujours et il aurait aimé pouvoir y passer plus de temps. Observer les maikos et les geishas, toujours délicats et ancrés dans les traditions, voilà qui était magnifique. C’était bien le seul lieu où attendre ne le dérangeait pas.

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Akihiko était avec un client important à ses yeux. Il s’agissait d’un médecin qu’il connaissait depuis son enfance et qui était devenu son Dana, celui qui avait acheté la virginité de la geisha sans pour autant y touché. Pour cela, Akihiko lui était infiniment reconnaissant. Il avait toujours pensé que s’il devait s’offrir à un homme un jour, serait seulement à un seul, et se serait à celui à qui il offrirait son cœur.
Le médecin ne venait pas seulement en tant que client. C’était une excuse pour ausculter la geisha dont la santé faiblissait lentement. Atteint d’une maladie pulmonaire, le médecin tenta encore de le convaincre à se faire opérer, mais en vain. Akihiko refusait d’avoir une cicatrice sur le corps qui ferait peut être fuir l’homme qu’il aimait. Cependant aujourd’hui le médecin insista ne voulant pas le voir mourir si jeune.

Fort heureusement, l’un des jeune garçon qui travaillait pour l’Okiya annonça une visite imprévue d’un client important qui souhaitait voir Seulement Akihiko et uniquement lui. La geisha s’excusa auprès du médecin lui promettant de remettre cette discussion à plus tard et quitta le salon dans lequel les deux hommes se trouvaient.

Pensant être assez éloigné des oreilles indiscrètes, Akihiko demanda qui tenait absolument à le voir. Il ne fut pas étonné d’apprendre qu’il s’agissait de Aizen Koga, l’un des clients les plus importants de l’Okiya. Il n’aimait pas beaucoup cet homme. Malgré son éducation, sa politesse, l’image parfaite qu’il donnait de lui, il sentait que cet homme la n’était pas le vrai, qu’il cachait des choses pas claires. De plus la milice semblait toujours sur ses talons pour des raisons inconnues. Cependant il le recevait toujours comme il recevait tous ses clients.

Il le retrouva donc dans le jardin intérieur de l’Okiya. L’homme était là, à observer avec sérénité le jardin de l’Okiya. En le voyant ainsi on lui aurait presque donné le bon dieu sans confession.

« Aizen-san. Je ne vous attendais pas. »

Akihiko s’avança vers son client. La Geisha portait un kimino blanc en soie blanche avec pour motif des fleurs de lys couleur lila. Les couleurs claires lui allaient si bien, elles étaient en accord avec sa peau blanche comme de la porcelaine, ses cheveux gris perle et ses yeux couleur de pluie.
Il s’agenouilla devant lui avec élégance, tandis que la Maiko qui le suivait apportait un nécessaire un thé.

« Souhaitez vous que je vous prépare du thé ? »

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Aizen avait toujours eu des favoris, bien évidemment. Il avait toujours fait des cadeaux, pour le plaisir des jeunes gens ou bien pour le sien. Voir un bel homme dans un magnifique kimono hors de prix était toujours plaisant. Mais de là à devenir officiellement le Dana d’une de ces magnifiques créatures, il y avait un cap qu’il n’avait jamais voulu franchir. Il n’avait jamais touché une geisha de l’Okiya Soma. Ils étaient bien trop purs pour lui et il appréciait plus leur compagnie, leur talent et leur amour des traditions, qu’autre chose. Il saurait être aussi vertueux que ce médecin, mais ce n’était pas vraiment la question. Il faudrait sûrement lui faire rencontrer un psychanalyste pour comprendre la raison qui le retenait, lui, le plus horrible des hommes. Peut-être était-ce un trop beau geste pour une ordure comme lui. C’était sûrement cela.

Il n’avait jamais remarqué que la santé du jeune Akihiko était faible. Il avait toujours eu l’air délicat et presque fragile, mais il mettait cela sur la finesse de ses traits plus que sur une mauvaise constitution. De toute manière, Aizen ne se préoccupait que rarement de la vie privée des jeunes gens dont il louait la présence. Certains avaient eu cette faveur mais ils étaient rares et ne s’en vantaient pas. Il ne valait mieux pas pour eux. Mais il savait qu’il pouvait compter sur ces jeunes gens pour ne pas ébruiter ses rares instants de faiblesse. Tout chez eux respirait l’honnêteté. Une réelle honnêteté. Pas comme la sienne, seul rempart au véritable mal qui l’animait. Malgré cette image parfaite qu’il donnait de lui, il savait bien qu’il ne faisait pas toujours illusion. Mais c’était bien suffisant pour la plupart des gens. Pour les affaires, pour la vie en société, cet effort était indispensable. S’il ne retenait pas son véritable caractère, Aizen serait tout à fait insupportable et incapable d’assumer les tâches qui lui incombaient. Mais dans ce lieu terriblement apaisant, Aizen n’avait que peu d’efforts à fournir. Il se sentait calme et jamais il n’oserait s’énerver ici. Ce serait comme profaner un lieu sacré.

Dans ce silence, Aizen n’eut aucun mal à entendre arriver Akihiko, malgré ses pas légers et délicats. Son regard ambré glissa du jardin jusqu’au maître des lieux. Aizen l’avait toujours trouvé aussi beau qu’énigmatique. Malgré son apparent jeune âge, ses cheveux d’argent et ses yeux gris donnaient l’impression qu’il émanait de lui une profonde sagesse. Le superbe kimono qu’il portait ce jour là lui donnait des airs éthérés, comme celui d’un esprit veillant sur ces lieux. Toute cette lumière qui émanait de lui imposait le respect de façon bien plus sereine que lui ne l’imposait. Aizen avait été ainsi voilà bien longtemps de cela mais ce temps était révolu. Il ne règnerait jamais efficacement de cette manière sur son propre clan.

« Veuillez m’excuser mais je n’ai pas eu le loisir de vous prévenir de ma venue. Cela s’est décidé un peu précipitamment. »

Aizen observa le jeune homme s'agenouiller devant lui avec une grâce presque surnaturelle. La maiko qui l'accompagnait déposa le nécessaire pour le thé devant la geisha et Aizen attendit l'invitation du jeune homme pour s'asseoir face à lui.

« Ce sera avec plaisir. »

Même si cette cérémonie était incroyablement longue, et que le temps manquait toujours à Aizen, il ne ratait jamais une occasion de voir une geisha à l'œuvre. Akihiko était un jeune homme doué et Aizen aimait observer ses mains graciles voler d'un bol à un pinceau, verser le thé avec douceur, pour préparer dans les traditions ce breuvage ancestral. Ce ne fut que lorsque Aizen reçu son bol de thé des mains de la geisha qu'il se permit à nouveau de parler.

« Si je me suis permis de vous demander expressément, Akihiko, c'est que j'ai besoin de vos conseils avisés. »

Rares étaient les moments où Aizen demandait l'avis de quelqu'un mais sur un sujet pareil, le jeune homme était d'une aide indispensable.

« Dans deux jours, je reçois un client étranger. Un américain. Vous connaissez les américains et leur vision du Japon. J'aurais besoin que vous me conseilliez sur le choix de la geisha qui participera à œ dîner. Qu'il parle anglais est indispensable, bien évidemment. »

Pour le reste, Aizen faisait entièrement confiance à Akihiko. Les geishas de l'0kiya Soma étaient toujours irréprochables.

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Le silence ce fit entre les deux hommes. Aucun d’eux ne parla durant tout le temps où Akihiko préparait les feuille de thé suivant les tradition ancestral qu’on lui avait enseigné pour préparé cette boisson chaude. Tous ses gestes étaient précis, sans précipitation et aussi gracieux que les battements d’ailes d’un signe. Akihiko avait congédié la maiko, qui avait apporté tout le nécessaire pour la cérémonie, pour être seul avec Aizen. Il ne voulait surtout pas que cet homme entraîne ses geisha dans des affaires louches qui risquait de nuire à la réputation de l’Okiya, ou pire mettre en danger la vie des membres du clan. Il s’occupait personnellement de ce client, restant professionnel et le servant du mieux qu’il le pouvait pour le satisfaire avec le même respect que les autres clients.

Il lui tendit une coupe de thé, d’une manière douce, s’inclinant légèrement comme s’il servait un roi. Leurs mains se frôlèrent et à sa grande surprise celles de Aizen étaient douce et chaude offrant des frissons au jeune chef de l’Okiya par ce simple contact. Il retira lentement ses mains et attendit le verdict, les premiers mots que son client prononcerait lors leur rendez-vous imprévu.

Encore une fois celui-ci l’étonna. L’homme qui était certainement le plus puissant de la ville venait le chercher pour lui demander conseil. C’était vraiment surprenant de sa part, Akihiko avait toujours pensé que Aizen était trop fière pour demander conseil ou une aide quelconque à qui que ce soit. Cependant Akihiko essaya de ne rien montrer de sa surprise et se contenta d’acquiescer.

« Que puis je faire pour vous, Aizen-sama ? »

Il attendit que celui-ci réponde et se demanda en quoi il avait besoin d’une Geisha pour un rendez vous professionnel. Voulait-il à se point impressionner son client pour demander les services de la maison ? Il aurait certainement eu plus de succès avec l’Okiya Suwa qui n’aurait pas refusé de se vendre aux Américains, surtout si c’était pour donner et recevoir du plaisir.

« Vous savez Aizen-san, nous n’avons pas beaucoup de geisha pouvant vous satisfaire. Hélas nous avons plus de maiko encore trop jeune ou n’ayant pas assez d’ambition pour tenir le rôle qui incombe aux geishas. Cependant, si vous me promettez votre sécurité, j’accepterai de tenir ce rôle. Mais je serai uniquement à votre service Aizen-san, pas à celui de vos clients. »

C’étaient ses conditions et son second, Shiro ne verrait certainement pas d’un bon œil de servir le chef de la famille Koga, lui qui était encore plus méfiant qu’Akihiko. Mais ils ne pouvaient pas laisser filer un client comme lui.
Le chef Soma se leva pour venir s’assoire près d’Aizen, tout proche de lui comme il ne l’avait jamais été, comme il n’avait jamais osé. Il lui pris la main et plongea ses yeux gris dans ceux noirs de son vis-à-vis.

« Ma personne vous conviendra-t-elle, Aisen-sama. »

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Aizen aurait été terriblement vexé de savoir quelle vision Akihiko avait de lui. Il ne niait pas sa réputation, il avait tout fait pour l’obtenir et il en était fier : il était un homme terrible et véritablement mauvais. Mais s’il y avait bien une seule institution envers laquelle Aizen n’avait jamais eu de mauvais comportement, c’était bien l’Okiya Soma. Peut-être était-ce une de ses faiblesses mais ce havre de paix et ses belles créatures ne devaient pas, selon lui, subir quelque mal que ce soit. Il ne niait pas avoir des rapports bien différents avec l’Okiya Suwa mais ces deux lieux n’avaient rien à voir. L’Okiya Suwa ressemblait finalement plus à une entreprise de gigolos de luxe qu’à une véritable maison de Geisha et bizarrement, il avait l’impression que s’il avait à intervenir auprès de l’Okiya Suwa, il n’avait pas à le faire auprès de l’Okiya Soma. Il n’avait jamais tenté de poser la main sur une de leur geisha. Ce n’était pas leur fonction.

Leur fonction n’était autre que de servir le thé, de jouer de la musique, de danser et parfois de chanter. D’être magnifiques tout en faisant cela. D’inspirer l’artiste. D’inspirer un véritable désir aux individus qui les observent, en même temps qu’un profond respect. Une véritable fascination. Tout comme on trouve qu’une poupée de porcelaine est magnifique. Mais jamais on ne devrait poser la main sur eux. Aizen esquissa un sourire en coin en sentant la peau d’Akihiko frémir contre la sienne. Etait-ce de la crainte ? Les mains du jeune homme étaient délicatement veloutées mais cela n’avait rien d’étonnant. Tout semblait doux chez lui.

Aizen n’avait jamais eu honte de demander conseil aux personnes qui savent mieux que lui. Son père avait toujours été sévère et pourtant, il lui avait toujours conseillé de s’entourer des bonnes personnes. Des personnes de confiance et aux savoirs dont il pourrait avoir besoin. Aujourd’hui il avait besoin du savoir d’Akihiko. Il était le mieux placé pour l’aider dans son choix et il ne voyait pas de raison de ne pas faire appel à lui.

Aizen voulait tout simplement mettre tous les atouts de son côté pour séduire ce nouveau client. Il le savait peu friand des choses vulgaires, il ne ferait pas appel à l’Okiya Suwa. Il ne voulait en aucun cas vendre une geisha aux américains. Il voulait juste rendre leur dîner plus agréable encore, grâce à la présence d’une splendide créature. Quand son client verrait une geisha de l’Okiya Soma lui servir le thé, il ne pourrait pas résister.

Le yakuza esquissa un léger sourire en coin en écoutant les conditions d’Akihiko. Il sentait bien que le jeune homme ne lui faisait pas confiance. Dans cette si grande Okiya, n’y avait-t-il donc vraiment qu’une geisha capable de le satisfaire ? Enfin Aizen était loin de se plaindre. Akihiko est une véritable beauté et c’est toujours avec plaisir qu’il profite de sa compagnie, même avec des conditions, au demeurant tout à fait raisonnables.

Si Aizen n’était pas aussi… Lui-même, il aurait sûrement rougi d’être si prêt du jeune homme et de voir son regard gris plongé dans le sien alors qu’il prenait sa main. Malheureusement, c’est d’Aizen dont on parle et il se contenta d’esquisser un sourire en coin et d’amener la main d’Akihiko à ses lèvres, sans pourtant toucher sa peau si douce. Un baisemain dans les règles de l’art, comme cet homme si raffiné sait les faire.

« Cela me ravirait. Et vos conditions me semblent tout à fait légitimes. Croyez-vous réellement que je laisserais une beauté telle que vous prendre des risques ? Il est hors de question qu’il vous arrive quoi que ce soit, Akihiko. »

Sûrement qu’il le pense, oui. Il comprend bien qu’il ne lui fasse pas confiance. Cela dit il était bien prévu que la geisha qui l’accompagnerait serait l’objet de toutes les attentions et de toutes les précautions nécessaires. Si Akihiko se méfie d’Aizen, Aizen se méfie de tout et il fait donc attention à tout, au risque de finir un jour paranoïaque. Si Aizen avait dû rencontrer un parrain d’une mafia quelconque, il n’aurait pas demandé une geisha du clan Soma, de peur qu’il arrive quelque chose d’irrévérencieux. Mais cette fois ci, il avait uniquement affaire avec un client financier. Aizen ne put s’empêcher de garder la main du jeune homme dans la sienne, tout en reposant son regard dans le sien.

« Me laisserez-vous l’honneur de vous offrir un nouveau kimono à cette occasion ? »

Ce n’était bien évidemment pas une critique de la part d’Aizen, il adorait toutes les tenues dans lesquelles il avait vu Akihiko. Mais il lui arrivait parfois d’offrir un kimono, souvent en laissant la geisha choisir lui-même celui dont il avait envie. C’était un cadeau, une profonde marque de respect de sa part envers ces jeunes gens.

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Akihiko laissa sa main dans celle de son client. Bizarrement il appréciait ce contact avec cet homme dont il se méfiait. Il aurait certainement rougit lorsque Aizen porta sa main à ses lèvres, comme s’il baisait la main d’une princesse, cependant Akihiko maîtrisait ses réaction et se fut avec un léger sourire qu’il accueillit et apprécia la chose à laquelle il ne c’était pas attendu. Mais il devait bien l’avouer, Aizen c’était toujours conduit comme un véritable gentleman avec lui et les autres Geisha de l’Okiya malgré les rumeurs qui courrait sur lui.

Il avait promit qu’Akihiko ne risquerait rien, qu’aucun autre homme que lui ne poserait la main sur lui. Pour sceller cette promesse Akihiko embrassa le bout des doigts du Yakuza. C’était étonnant de sa part, mais c’était un juste retour du baise main qu’il avait reçu, et quelque part au fond de lui, il avait eu envi de goûter la peau d’Aizen. Sa peau était totalement opposée à l’homme qu’il était. Elle était chaude et douce, lui était froid et dur. Pourtant avec les geishas il s’était toujours montré gentil, ce qui faisait qu’Akihiko avait du mal à le cerner.

« Je vous remercie Aizen-san et je vous fait entièrement confiance pour votre protection. »

Bien sur, ce n’était pas totalement vrai. Même si son client lui promettait qu’il ne risquait rien, il ne pouvait s’empêcher de rester méfiant à son égard. Qu’il se rassure, Akihiko avait beau être une douce geisha, à la gentillesse hors norme, il n’accordait pas sa confiance facilement, on comptait facilement sur les doigts d’une main ceux qui avaient réussi à l’obtenir et à la conserver.

La gentillesse d’Aizen le toucha encore. Il avait maintenant une belle collection de cadeau offert par celui-ci, ça lui faisait toujours plaisir mais quelque part il se sentait comme accheter par ceux dernier. On lui avait appris à ne jamais refuser un présent, c’était interdit. C’était rejeté un client et l’offusquer.

« Ce sera un honneur pour moi de porter des vêtements que vous aurez choisit, Aizen-sama. »

Sa main alla se poser sur la joue de l’homme, un geste simple pour le remercier de toutes ses marques de gentillesses qu’il avait pour son Okiya et ses geishas. Un geste un peu inattendu de la part d’Akihiko qui se montrait généralement distant avec ses clients, montrant que ses talents artistiques.

« J’espère ne pas vous décevoir et mettre à mal vos entreprise avec ce client. Pour cela, y’a-t-il des chose que je dois savoir sur cette homme pour ne pas l’offusquer. Qui est cet homme, se qu’il fait et se qu’il aime ? Ce que dois je faire pour vous être utile ? »

Pour accomplir son travail, il devait un minimum connaître l’homme qu’allait recevoir Aizen.

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Aizen avait toujours beaucoup travaillé le côté insaisissable de son caractère. Le jour où quelqu’un arriverait à le cerner, il serait perdu. On aurait peut-être pu parler de dissociation de la personnalité, mais en réalité, il n’en était évidemment rien. Aizen savait très bien ce qu’il faisait et derrière toute apparence calme et mesurée, derrière chaque geste poli ou charmant, il y avait un incroyable contrôle de soi, de ce caractère bouillonnant qui était naturellement le sien. Quand ce dernier refaisait surface, Aizen était particulièrement effrayant. Mais il fallait déjà le provoquer gravement pour en arriver là. Et au cœur de l’Okiya Soma, en compagnie d’Akihiko, il lui semblait que le calme était sa seconde nature. C’était un bienfait qui s’estomperait malheureusement trop vite une fois qu’il sortirait de là.

Malgré tout, lorsqu’Aizen faisait une promesse, il s’y tenait. C’était une question d’honneur et de réputation. Si Akihiko acceptait de se rendre à cette soirée avec lui, il ne lui arriverait rien. Ce client n’avait rien d’un mafieux, c’était juste un client financier, et il n’y avait pas de raison pour que cela dégénère. Malgré son incroyable sang-froid, Aizen ne put s’empêcher d’écarquiller légèrement les yeux en sentant les lèvres de la geisha sur ses doigts. Il ne l’avait pas habitué à de telles démonstrations. Mais ce n’était pas pour lui déplaire. Il ne nierait jamais qu’Akihiko lui faisait envie mais il n’oserait jamais se permettre de telles choses. Akihiko était la pureté incarnée et il n’avait pas le droit de le salir.

Tout comme il devait faire de son mieux pour qu’il ne lui arrive rien. Il savait qu’Akihiko était prudent et suspicieux à son égard, méfiant même, et il ne pouvait pas le blâmer pour ça. Malgré ses mots, il savait qu’il n’aurait jamais sa confiance, il ne se faisait pas d’illusion. Et il ne la lui demandait pas d’ailleurs, car il avait bien raison de ne pas la lui offrir. Aizen se méfiait de l’eau qui dort. Akihiko pouvait avoir l’air aussi gentil qu’il le voulait, il se doutait bien du caractère qui pouvait se cacher derrière ce superbe visage. Après tout, il dirigeait une Okiya et ce n’était pas le premier venu qui pourrait se débrouiller aussi bien que lui.

Et il savait très bien qu’il ne pourrait jamais acheter un caractère aussi fort. Ses cadeaux n’étaient en aucun cas destinés à acheter Akihiko ou à obtenir quelque chose de sa part. Il aimait seulement Akihiko comme on aime un bijou. Il voulait le voir mis en valeur pour qu’il resplendisse de mille feux en tout instants. Il s’imaginait déjà un kimono aux teintes bleutées ou bien tout au contraire aux couleurs de feu. La superbe neutralité qui émanait d’Akihiko lui permettait de tout porter sans distinction, sans jamais gâcher sa beauté. Aizen était satisfait qu’il accepte son offre, tout en sachant très bien qu’il ne se serait jamais permis de la refuser. C’était toujours un peu paradoxal.

Mais même s’il savait qu’il ne refuserait pas, il ne s’attendait pas à sentir la main d’Akihiko contre sa joue. Etait-il devenu fou ? Aizen était toujours calme et respectueux mais il ne faudrait pas non plus trop le tenter. Aizen résista à l’envie d’appuyer sa joue contre sa main, terriblement douce et fine et il se contenta de lui adresser un fin sourire. Il s’était toujours imaginé que la peau d’Akihiko serait comme du velours, mais finalement elle semblait bien plus fine que cela encore. Elle s’apparentait peut-être plus à du satin, à de la soie, ou à une matière qu’il n’avait encore jamais rencontrée. Il se retint d’imaginer ses doigts courir sur cette peau délicate, recentrant son esprit sur la question de la jeune geisha qui restait toujours très professionnelle. Aizen s’éclaircit la gorge.

« Comme je vous l’ai dit, c’est un américain. Il ne parle pas beaucoup japonais. Il tente parfois de baragouiner quelques mots, je suppose que le complimenter serait bienvenu. C’est un homme d’affaires, ni plus ni moins, mais je ne vous demande pas de lui parler de travail, c’est bien sûr à moi de le faire. Il semble passionné par notre pays : répondez à ses questions, apprenez-lui de nouvelles choses, donnez-lui l’envie de travailler avec le Japon. La rencontre se tiendra dans un restaurant traditionnel et je compte sur vous pour animer la soirée, puis pour servir le thé en fin de dîner. Ne vous inquiétez pas du service du dîner, ce travail ne vous incombe pas. Soyez juste magnifique comme vous l’êtes toujours. »

Il savait qu’Akihiko n’aurait pas de mal avec ce travail. Sous son charme, l’homme d’affaires signerait le contrat sans même y jeter un œil. Et lui passerait une soirée agréable pour une fois. Ça lui changerait de la compagnie des vieux hommes d’affaires étrangers qu’il rencontrait presque toutes les semaines depuis quelques mois. Comme un gosse, il avait presque hâte d’y être. Aizen jeta un regard à sa montre. Pour lui, le temps c’était de l’argent et il devait respecter son emploi du temps à la minute près au risque de voir des contrats lui passer sous le nez. Et à cette heure, il serait temps qu’il aille déjeuner s’il voulait pouvoir reprendre le rythme effréné de ses rendez-vous de l’après-midi.

« Avec vous encore du temps à m’accorder Akihiko ? Disons, le temps d’un rapide déjeuner. Nous pourrions continuer à discuter de cela et je ne prendrais pas de retard sur mes horaires. »

Il savait cette demande tout à fait égoïste mais c’était Aizen, ne l’oublions pas. Et puis il offrirait à Akihiko ce qui lui ferait envie, pour se faire pardonner de son impolitesse.

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Akihiko écoutait attentivement et notait dans un coin de sa tête tous les conseils et instructions du Yakuza. Il remarqua, alors que toute son attention était concentrée sur son client, la voix mélodieuse de ce dernier. Une voix grave teintée d’un fort accent mélodieux aux pouvoirs étrangement érotique. Oui érotique à cet instant, car le chef soma se surpris à penser à Aizen comme à un amant potentiel. Il avait cette petite envie d’être dans les bras fort de celui-ci comme ci ils l’appelait, mais il ignora ces appels qui sommeillait en lui et se reconcentra sur les paroles de son client qu’il avait réussi à perturber l’espace d’un très court instant en lui caressant la joue. La surprise d’Aizen le fit sourire tendrement car le mafieux montrait une part humaine de lui.

« Vous me comblez de compliments Aizen-san. » Répondit-il avec son magnifique sourire. « Je ferais comme vous le désirez et ferait en sorte que votre client est envi de travailler avec le japon, mais surtout envi particulièrement de travailler avec vous. Que souhaitez vous que je fasse d’autre pour animer la soirée ? »

Il venait à peine de demander cela qu’il vit le yakuza regarder sa montre. Il savait que cet homme était un homme très occupé, très prit par les affaires, par son travail, c’était déjà un miracle qu’il est pu se libérer pour venir dans son Okiya. Certes c’était pour le travail aussi, mais l’okiya Soma avait aussi à gagner dans ce rendez-vous. S’il arrivait à séduire le client d’Aizen, il lui donnerait aussi envi de revenir et peut être même de faire appel aux services des geishas de son okiya.

D’un signe de main il stoppa son client avant qu’il ne réponde.

« Nous en parlerons pendant le déjeuner. »

Par cette simple phrase il venait d’accepter encore l’invitation de Aizen. Après tout n’était-il pas de son devoir de combler les vœux de ses clients ? De plus son prochain visiteur n’arriverait quand fin d’après midi pour prendre le thé et savourer les pâtisserie faite par Akihiko. Le chef Soma se leva prêt à passer la porte de la salle ou il avait servi le thé.

« Si vous voulez bien patienter encore quelques instant, je vais me changer. Je vous retrouve à l’entrée après que vous ayez fini votre thé. A tout de suite. »

Il s’inclina poliment pour saluer Aizen et regagna ses appartements où il fut aidé à se changer. Il revêtit un kimono plus chaud que celui tout simple qu’il portait. Toujours aux couleurs pastel qui accompagnait son teint. On lui peigna ses cheveux les relevant et les faisant tenir avec une broche ornée de perles. Il fut maquillé aussi légèrement, n’aimant pas ressembler à un pot de peinture. Puis il alla rejoindre Aizen qui l’attendait à l’entrée. On lui posa une sorte de veste sur les épaules puis une fourrure, synthétique, car il n’aimait pas que l’on tue des animaux pour leur fourrure, pour pas qu’il le prenne froid au niveau de la gorge. Il aurait été embêtant qu’il attrapé un mal de gorge au moment où il devrait faire la conversation au client d’Aizen.

« Pardonnez moi pour l’attente. » C’était-il excusé en s’inclinant légèrement. « Pensez vous que votre emploi du temps vous permette de choisir aujourd’hui la tenue dans laquelle vous souhaitez me voir ? »

Il ressentait se désir incompréhensible d’être accompagné par Aizen, d’être aidé par lui pour ce choix banal et de lui faire également plaisir, alors qu’habituellement il se montrait si distant comme s’il était enfermé dans un autre monde inaccessible de tous.

Invité

Mafieux ou pas, insensible ou non, lorsqu’un aussi bel homme qu’Akihiko vous touche la joue, alors qu’il a l’habitude de garder ses distances, vous réagissez. Vous ressentez de la surprise évidemment, une profonde satisfaction d’avoir été choisi pour recevoir ce geste rare, une chaleur agréable qui parcourt votre joue et se répand en vous jusqu’à vos reins. Une simple caresse sur la joue engendre tellement de réactions lorsqu’elle est donnée par un homme comme Akihiko. Aizen sait que la geisha connaît son travail et ses conseils ne tomberont pas dans l’oreille d’un sourd. Ce qu’il ne sait pas, c’est que sa voix fait autant d’effet au jeune homme. S’il s’avait, il se sentirait terriblement flatté et suffisant. Et il n’hésiterait pas à le prendre dans ses bras, même si cela devait écorner son image d’homme sans cœur.

Aizen n’hésitait jamais à complimenter Akihiko. Il aurait fallu être aveugle pour dire le contraire. L’homme le plus vil du monde lui-même n’aurait pu oser dire du mal du jeune homme. Terriblement beau, magnifiquement doux. Sa politesse, sa serviabilité, tout cela était sûrement lié à la fonction qu’il occupait. Malgré tout, il devait bien y avoir un fond de naturel. Parfois, Aizen se demandait comment ce si docile personnage se comportait en privé. Peut-être avait-il en réalité un caractère bouillonnant. Peut-être était-il comme lui et parvenait-il à retenir les effluves de son mauvais caractère en lui ? Dans ce cas, il était bien plus doué que lui.

Aizen aurait voulu avoir le temps de répondre à Akihiko ici, dans le jardin de l’Okiya, mais il se permit de bousculer l’emploi du temps de la geisha par sa demande. Il s’attendait à ce qu’il refuse poliment mais Akihiko fit honneur à sa profession en acceptant son égoïste demande. Sa façon de faire, d’un petit geste de la main, fit sourire Aizen en coin. Il savait très bien qu’au fond, Akihiko était un homme d’affaires aussi redoutable que lui. Il savait ce qu’il avait à y gagner. Prendre du temps pour Aizen lui permettrait de s’attirer ses faveurs, non plus personnellement mais pour l’ensemble de son établissement. Mais il savait aussi qu’Akihiko serait prudent : lier l’image de son Okiya avec les yakuzas pourrait également lui porter préjudice, même si Aizen n’interférait pas dans ses affaires. C’était bien paradoxal. Aizen se leva à la suite d’Akihiko, acquiesçant à sa demande.

« Je vous remercie de votre compréhension. Prenez votre temps, je vous attends. »

Même s’il était pressé, il laissait le temps à son hôte de se changer, car il savait combien l’habillage d’une geisha pouvait être compliqué et long. Mais c’était le prix d’une beauté sophistiquée et toujours soignée. Aizen profita de cet instant de solitude pour réfléchir à l’endroit où il allait emmener manger Akihiko, tout en finissant de boire sa tasse de thé. Il était bien évident qu’il n’allait pas l’emmener à la brasserie du coin, comme il pouvait en avoir l’habitude entre deux rendez-vous. Il allait se donner le temps et les moyens d’offrir quelque chose de mieux à cette magnifique créature. Ayant pris sa décision sur l’endroit qui convenait, Aizen prit son téléphone pour envoyer un message à son chauffeur, pour qu’il les attende à l’entrée. Téléphoner ici aurait été sacrilège.

Ayant terminé sa tasse, Aizen se leva et quitta la pièce. Il récupéra ses chaussures et son manteau chaud – et son col à lui n’avait rien d’une fourrure synthétique – tout en attendant Akihiko. Il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire en coin en le voyant apparaître. Il aimait le voir les cheveux détachés mais cette coiffure relevée lui donnait un air encore plus noble. Sa tenue et les parures qui l’accompagnaient étaient légères malgré tout : Akihiko n’avait pas besoin d’en rajouter pour être superbe. Sa tenue ne faisait que souligner sa nature, elle n’était pas là pour le rendre plus beau qu’il ne l’était déjà. Il se permit dans un geste galant de déposer lui-même la fourrure sur les épaules du jeune homme. Sentir ce synthétique sous ses doigts le fit légèrement grimacer mais il n’ajouta rien. Il ne fit que s’incliner légèrement à son tour face à Akihiko.

« Ne vous excusez pas. Vous êtes très en beauté. »

Il était déjà certain que tout le monde se retournerait sur leur passage et l’envierait d’avoir Akihiko à ses côtés. Certains donneraient père et mère pour pouvoir passer ne serait-ce que quelques minutes en compagnie d’un aussi bel homme. La question que lui posa Akihiko eu le mérite de le surprendre. Il l’avait touché à plusieurs reprises, il acceptait de venir déjeuner avec lui et à présent, il lui demandait de rester avec lui pour le choix de son kimono. C’était un comportement bien inhabituel pour le chef de l’Okiya Soma. Mais qui ne lui déplaisait pas, quelle qu’en soit la raison.

« Ce serait avec grand plaisir Akihiko. Je vais passer quelques coups de téléphone pour libérer un créneau après notre déjeuner. Après vous. »

Aizen ouvrit la porte et laissa passer son invité avant de le suivre. Juste devant l’Okiya, la voiture avec chauffeur d’Aizen les attendait. Son employé ouvrit la portière à Akihiko, puis à Aizen qui lui donna leur destination. Un restaurant français très chic à quelques rues de là. Le yakuza sortit son téléphone comme promis. Il appela son bras droit et lui assigna le premier rendez-vous de l’après-midi. Cela devrait lui libérer assez de temps pour être avec Akihiko. En quelques minutes, ils furent arrivés à destination. Aizen descendit du véhicule et vint lui-même ouvrir la porte à Akihiko. Il lui tendit la main pour l’aider à sortir et l’entraîna vers l’entrée du restaurant. Le maître d’hôtel posa un regard d’émerveillement sur Akihiko, avant de remarquer Aizen. Il l’entendait presque trembler mais il réussit tout de même à les conduire à leur table. Aizen tira la chaise de son invité, toujours aussi galant, puis s’assis en face de lui. C’était une sale immense et Aizen jeta un regard alentour. Il fallait toujours s’assurer qu’un endroit était sûr. Puis il se reporta entièrement sur Akihiko.

« Choisissez ce que vous voulez, hm ? Bien, de quoi parlions nous… Oh oui, l’animation de la soirée. Ecoutez, je pense que tout ce qui sera le plus traditionnel sera le mieux. Je suis certain que vous êtres mieux qualifié que moi pour choisir le programme d’une telle soirée. »

Chef du clan Soma Messages : 175 Date d'inscription : 08/12/2009

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