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 A la fin du mois, peut-être...[Axel]

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2 participants
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Selyan Rozai
Chef de la Milice
Selyan Rozai


Messages : 27
Date d'inscription : 23/04/2011

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MessageSujet: A la fin du mois, peut-être...[Axel]   A la fin du mois, peut-être...[Axel] EmptyMar 24 Mai 2011 - 19:12

Tiens, je ne me suis pas rasé ce matin. Ce n’est pas grave. Des gens marchent, se bousculent. J’ai l’impression qu’ils se ressemblent. D’autres lisent, assis sur un banc. Des jeunes chantent. Des enfants courent. Des vieux rient, plaisantent.

Je voulais parler à quelqu’un. N’importe qui.

Moi je n’ai rien de gai sur le visage. Seulement la fatigue. Je ne sais gesticuler comme ils font, ni parler du temps qu’il fait, ni sourire.

Suis-je fou ? Suis-je bizarre ? Je suis peut-être dangereux, inquiétant. On dirait que je fais peur aux enfants.

Je voudrai parler pour ne rien dire. Juste parler. Parler avec quelqu’un. Parler du printemps, du soleil éclatant, du parfum des fleurs, de la couleur de l’herbe, et des yeux des enfants…

On irait prendre un café, échanger nos adresses…quel rêve débile. Je me demande pourquoi j’ai ce genre d’idée bizarre en tête parfois.

Je regarde les gens qui passent. Ils sont vraiment beaux à voir. Ils respirent la vie. Ils respirent le jour. Cette fille a des diamants dans les yeux. Ce garçon regarde les nuages. L’autre s’occupe à siroter son thé. Personne ne me regarde. Moi, je suis un mort.

Je relève le col de mon pardessus, et me regarde dans la vitre : comment suis-je ? Sans doute transparent….C’est triste. A la fin du mois, j’irai voir Sandra. A la fin du mois, je n’irai pas voir Sandra, elle ne m’écoute jamais quand je lui parle.

J’ai beau gémir, me lamenter, elle ne comprend pas à quel point je suis malheureux. Personne ne peut le comprendre. Mon Dieu, si seulement je savais de quoi je souffre ! Comment pourrait-on me comprendre ? La plupart des gens sont si bêtes. À qui puis-je parler ? Je ne peux parler à personne. Dans ces conditions, la vie est un fardeau écrasant. Enfin, j’imagine qu’il y a toujours le travail. Mon travail ! C’est tout ce qui m’occupe. C’est navrant. On me laisse pas un jour de répit. Chaque jour, on m’annonce une nouvelle désagréable. Des soucis, des soucis…Est-ce étonnant que je désespère après ?

Je veux que Sandra s’intéresse à moi. Mais elle ne s’intéresse qu’à mes cheveux. Comment veut-elle que je me porte bien si elle ne fait que caresser mes cheveux.

Tout va de mal en pis. J’ai envie de dormir. Rester au lit des journées entières. Pourquoi faudrait-il que je continue d’exister ? Une vie comme la mienne est insupportable.


Il faudra que j’aille voir Tabarat. Elle saura me rassurer. Mais elle me répète toujours que mon état n’est pas si mauvais. « Avec un peu de patience, les choses s’arrangeront. Ta vie deviendra plus agréable. Tu accompliras un travail merveilleux, j’en suis persuadé ! » Ce sont toujours ces mots qui ressortent de sa bouche. Tabarat sait trouver les mots pour m’amadouer. Mais ce sont des mots vides de sens.

Tabarat est comme une coquille vide. Dès que tu grattes un peu, dès que tu tentes de creuser le sens, et que tu essaie d’aller au fond des choses, tu découvres…le vide. Elle dit n’importe quoi, jamais ce qu’elle pense. Tabarat ne pense pas. Elle est bête.

J’irai voir Inès alors. A la fin du mois, je n’irai pas voir Inès, sa compagnie est absolument épuisante. Elle me rend littéralement claqué. Mon boulot à côté d’elle est si apaisant. Tout est prétexte à déclencher sa jalousie : un air joyeux, un sourire aux lèvres, une pensée silencieuse. Elle n’admet pas que je pense seul, ou que je rêve. Elle est jalouse envers tout ce qui peut me distraire.

Inès me considère comme un vulgaire objet. Mais c’est parce qu’elle a un grand vide intérieur, qu’elle espère combler son manque affectif en me gardant, et en m’emprisonnant dans son réseau de surveillance.

Je n’irai pas la voir. C’en est parfois épouvantable. Dès qu’elle m’ouvre la porte, c’est des colères, des accusations qui se suivent sans arrêt.


Au bout d’une heure de marche, et de pensées silencieuses, Selyan arriva au QG de la milice. Il soupira :

- Ce n’est peut-être pas aussi épouvantable que je ne l’imagine.


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Axel O'Conor
Photographe
Axel O'Conor


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Date d'inscription : 28/03/2011

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MessageSujet: Re: A la fin du mois, peut-être...[Axel]   A la fin du mois, peut-être...[Axel] EmptyJeu 9 Juin 2011 - 17:49

Toujours avec mon appareil photo, mon ami le plus fidèle, le seul qui m’accepte tel que je suis et me fais plaisir. Il ne me quitte jamais, me suis partout, même au lit avec un amant, il est là prêt à marquer dans le temps ce moment si savoureux que l’acte sexuel. Personne ne comprend ma lubie de vouloir tout marquer dans le temps, surtout les visages de mes amants. Au début ils se prêtent au jeu, puis au final ils me quittent. Ils ne se rendent pas comptent que la vie est courte et que sans ces photos, ils me laisseraient rien à par un grande vide.

Je ne fais pas que prendre les photos, je pose aussi. Je suis mannequin. Les photographes, les grands créateurs, les agences de pubs, trouve mon visage et mon corps beaux, séduisants, attirants… C’est à cause de l’un d’entre eux que j’ai maintenant cette lubie pour la photographie, sans lui je serais resté un homme normal, j’aurais travail dans un bureau où peut être sur un chantier, je n’en sais rien. Finalement je suis mannequin, je photographie et je couds également car j’ai appris en observant les personnes qui entourent mon métier.

Je n’ai plus d’amant à photographier aujourd’hui, et aucune envie de coudre, je n’ai pas non plus de pose à tenir devant des projecteurs qui vous aveugle. Non rien tout ça aujourd’hui. Je suis seul et mon compagnon est mon appareil photo.

J’aperçois un homme, mal rasé, mais attirant. Il semble aussi seul que moi. Il est entré dans mon cadre alors que je photographiais la joie sur le visage des enfants qui jouaient. Il à attiré mon regard, éveillé ma curiosité. Il est si beau, je ne peux m’empêcher de le photographier. Je le suis, et plus j’essaie de le rattraper plus je le trouve mélancolique. Mon cœur se serre, je ne sais pas pourquoi et je me met inconsciemment à marcher plus vite puis à courir pour finir par lui attraper le poignet.

Nos regard se croise, et tout d’un coup je me sens vraiment stupide, car je me rend compte que je ne sais pas quoi lui dire, et pourtant j’ai envi de lui parler et qu’il me parle. Que faire ? Alors j’avoue tout.

« Pardonnez-moi. Je vous trouvais si beau, que je vous ai pris en photo sens votre permission et je vous ai suivi. »

Voilà, il doit me prendre pour un pervers psychopathe. Et en plus je lui dis ça devant le QG de la milice. Je baisse les yeux, gêné, mais peut être pas autant que lui. Pitié seigneur, fait qu’il ne me prenne pas pour un fou moi qui voulais juste immortaliser sa beauté…
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Selyan Rozai
Chef de la Milice
Selyan Rozai


Messages : 27
Date d'inscription : 23/04/2011

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MessageSujet: Re: A la fin du mois, peut-être...[Axel]   A la fin du mois, peut-être...[Axel] EmptySam 11 Juin 2011 - 3:18

Il y a des moments éphémères qu’on capte par hasard et dont on se souvient toujours, parce qu’ils sont uniques, et paraissent à nous seuls destinés. Ce sont des petits miracles que nous n’attendions pas. Ce sont des choses qu’on ne fera pas, mais qu’on se plaise à imaginer. Ainsi, Selyan nourrissait sa vie de rêves, et d’imagination, faute de pouvoir concrétiser tout cela. C’était une sorte de deuxième vie, une vie rêvée….où il passait quelques moments à contempler ce qu’il entoure, les ombres inconnues et sublimes, et à projtetter idéalement devant lui des phantasmes qui n’aboutissaient à rien.

Depuis un moment, il sentait un regard posé sur lui. Faisant mine de n’avoir remarqué aucune présence, il avait continué à marcher, guettant l’apparition de celui ou celle qui le suivait. Rien ne pouvait troubler son état de sérénité, même dans les situations les plus difficiles, il restait calme.

Une main l’obligea à s’arrêter. Il frémit.

... Le noir...

Il ne voyait plus rien. Selyan sans se détourner ferma pour un moment ses paupières. Et vite, très vite, un mécanisme se déclencha en lui. Restant quasi-immobile, il percevait la respiration de celui qui se trouvait là. Sa main se rapprocha sensiblement de la dague accrochée à son pantalon, et qu’on ne pouvait guère entrevoir, sans pour autant la saisir. Pourtant, il lui faudrait moins d’un battement de cil pour la dégainer. Mais Selyan attendait. Il restait concentré sur l’énergie qui parcourait le corps de l’autre. Celui-ci avait visiblement couru….pour le rattraper sans doute ! Mais pourquoi ? Que lui voulait-il ? La réponse n’allait pas tarder à venir, en même temps, Selyan ne percevait aucune aura meurtrière chez cette personne. C’était assez troublant.

….Lumière….

Selyan ouvrit les yeux, et vit un corps jeune, emprunt d’une aura sexuelle rare...

« Pardonnez-moi. Je vous trouvais si beau, que je vous ai pris en photo sans votre permission et je vous ai suivi. »

…Hein !...

QQue…Que venait-il de dire ?!! Léger froncement de sourcil. Regard surpris. Encore un froncement de sourcils…Les lèvres légèrement entrouvertes, Selyan était interloqué.
Réflexion profonde…En fait, le Chef de Milice n’arrivait plus à réfléchir dans cette situation là. Aucune pensée, rien….Une confusion absolue. Déboussolé ? Oui, totalement. Il s’attendait à tout sauf à cela. Cependant, il restait méfiant. On était jamais sûr de rien.

….Silence….

Il ne répondit pas tout de suite. Il était gêné, embarrassé. Alors, il restait là. Hébété. Il en était tellement étonné, que la seule réplique qui lui vint en tête, ce fut ce mot parfaitement débile, et vide de sens :
- Pardon ?

Est-ce qu’un visage aussi peu expressif comme le sien, morne, et sévère pouvait refléter une quelconque beauté ! Un visage qui donne l’impression d’être déconnecté de la réalité.
Selyan, depuis bien longtemps déjà, s’était enfermé dans une bulle qui le privait de toute sensation envers les autres. L’esprit vide, l’air taciturne, il ne pensait que boulot. Il devenait comme une machine programmée au travail, et ça lui convenait bien ; car ainsi il pouvait être sûr d’être entièrement dévoué à son travail, corps et âme, et y consacrer tout son temps. Sa vie professionnelle était ancrée profondément en lui. Le seul centre de son existe. Il devenait un être dépourvu de passions, à qui la vie se résumait uniquement au boulot.

- Je vous prie de lâcher ma main…

Sa voix était étrange, aérienne, légère. Elle se dissolvait dans l’air ambiant. Selyan fixait intensément cet homme si étrange, cherchant probablement à percer sa personnalité, à le comprendre un peu plus.

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Axel O'Conor
Photographe
Axel O'Conor


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MessageSujet: Re: A la fin du mois, peut-être...[Axel]   A la fin du mois, peut-être...[Axel] EmptyMer 15 Juin 2011 - 15:53

Je m’attendais un peu a cette réaction, celle où vous avez beau parler mais où votre interlocuteur ne comprend pas un mot de ce que vous venez de lui dire, comme si vous parliez une langue incompréhensible. C’était pourtant simple non ? J’avais trouvé un modèle parfais, très beau qui plus est, et j’avais pas pu m’empêcher de le photographier. Cet homme doutait-il de la beauté qui émanait de lui ? A voir sa tête je crois que oui il ne sait pas.

Pour ne pas aggraver plus mon cas, je lâcha sa main comme il me l’avait demandé, je chercher rapidement les mot pour m’exprimer clairement, mais rien ne me vint. Alors plutôt que des mots, j’opta pour lui montrer les photos que j’avais prises, vivent les appareillent numériques ! Je me plaça près de lui, sentant ainsi se parfum, un parfum qui avait quelque chose de rassurant, mais je me força a me concentrer sur ce que je voulait lui montrer.

« Se sont les photos que j’ai prises de vous. »

Je lui montrais, les faisant défilé sous ses yeux. Il y avait bien sur d’autres personnes autour, l’inconvénient des prendre des photos dans la rue, mais a mes yeux il était le seul que je voyais. Son aura brillait comme celle d’un ange descendant des yeux, un ange un peu ténébreux, coupé du monde qu’il l’entoure, je ne savais comment qualifier cet homme, tout ce qu’il savait c’est qu’il le trouvait beau et mystérieux, un homme à part.

« Ne vous inquiété pas, je ne suis ni un paparazzi, ni un journaliste, donc ces photos ne seront pas publiées, mais si vous me le permettez, j’aimerais les développer. »

Si je voulais conserver ses photos, il fallait que je me montre courtois et aimable, mais c’était déjà dans ma nature d’être ainsi, cependant je ne voulais pas l’inquiéter sur mes intentions. Photographier quelqu’un sans son accord peut être considéré comme une atteinte à la vie privée. Mais je désirais vraiment mettre sur papier ces images, alors je sortit une carte de visite avec toutes mes coordonnées que je lui tendis, au pire comme nous étions devant les bureaux de la milice il aurait tout ce qu’il faut pour porter plainte contre moi, mais je priai intérieurement pour qu’on en arrive pas là. Je rêvais déjà à ce qu’il vienne me rendre visite, par curiosité juste pour vois, mais mes chances que cela se réalise étaient minces.

« Voici ma carte. Si vous voulez vous pourrez venir chercher les photos. Je ne vous ennuie pas plus, mais ça serait un plaisir pour moi si vous acceptiez d’être mon modèle, vous dégager quelque chose de tellement différent. Bref, je ne vous ennuie plus. »

Je m’éloignais, sans même lui avoir demandez son nom, pourtant ça me démangeait de le connaître, d’en savoir plus sur cet homme. S’il vous plait seigneur, fait que je le rencontre à nouveau.
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Selyan Rozai
Chef de la Milice
Selyan Rozai


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MessageSujet: Re: A la fin du mois, peut-être...[Axel]   A la fin du mois, peut-être...[Axel] EmptySam 18 Juin 2011 - 15:20


Mon physique n’est pas quelque chose auquel j’aime penser. Mon physique ne me préoccupe jamais. Mon physique est devenu abstrait pour moi, hideux et ennuyeux. Je l’utilise pour paraître convenable, sans plus, jamais pour plaire. En tant que Chef de Milice, je me dois d’imposer le respect d’abord par mon aspect, ma tenue vestimentaire, ensuite par mes décisions. Pas la peine de vous dire que le mot « beauté » n’est même pas présent dans mon vocabulaire. Pourquoi s’emmerder avec ces choses là quand j’ai déjà la tête pleine de soucis professionnels.
C'est le genre de discours que je tiens habituellement devant tout le monde, enfin lorsqu’on me pose la question.

Il prit place à côté de moi. J’ai juste songé : OK.

J’ai vu alors mes photos défilées, l’une après l’autre, comme une succession de pages, et je me suis dit : C’est moi. Sans vraiment y croire. Je me voyais différent. N’est-ce pas étrange ? Aucune explication ne vint m’éclairer, mais je trouvais que mon corps ainsi figé, pris de cette façon, sous cet angle de vue, avait quelque chose d’admirable. Je m’étonnai presque de penser cela, et je devais reconnaître que l’homme qui était à côté de moi avait du talent….

C’était sans doute ces photos qui me donnaient cet effet, je ne pouvais pas être aussi…attrayant. Jusqu’à maintenant, je m’étais toujours trouvé banal. Mais une simple photo a réussi a changé mon regard par rapport à ma personne. C’est vrai que j’ai toujours réussi à plaire aux femmes. Mais ça, c’est une autre histoire. Elles aiment surtout en moi ma façon de leur parler, mes gestes d’attention, mes cadeaux.

Je regardais donc ces photos, au fond j’étais en pleine admiration, mais je ne laissai rien apparaître à cet homme. Restant inébranlable, aucun son ne sortait de ma bouche. J’étais incapable de lui exprimer quoi que ce soit de toute façon. Cette situation était si…singulière. Je déteste les moments de faiblesse.

La froideur, l’indifférence, ce sont des concepts chez moi. Et puis, une part en moi me disait que malgré ma soi disant beauté, je restais Selyan Rozai, un Chef de Milice, pas une star, ou quelque chose de ce genre. Et cette voix qui se réveillait en moi, continuait à parler, prenant vite fait de l’ampleur, me persuadant que tout ceci était ridicule, et que cet homme n’avait pas me prendre en photo sans me tenir au courant au préalable. Cette voix me pressait à entrer dans mon bureau, et entamer rapidement mon travail….bref, elle ne faisait pas que parler, elle ordonnait aussi. Dans le quotidien, c’est cette voix qui m’oriente.

Je n’avais pas l’intention de dire quoi que ce soit de désagréable. J’essayais de comprendre. C’était son métier, et il était clair qu’il le faisait avec beaucoup de passion, et de dévouement. Je cherchais juste dans ma tête une formule pour m’en aller. Cependant, avant même que je dise quoi que ce soit, c’est lui qui est parti, après m’avoir remis sa carte de visite. Ma main s’est tendue alors d’elle-même, machinalement, saisissant le papier. Et là aussi, je n’ai rien dit. J’avoue que j’étais surpris.

*****

Le bras ballant, Selyan tenait ainsi cette carte, la serrant entre ses doigts. Le vent s’enfila dans ses cheveux. Il grimaça un sourire en le voyant partir. Adieu.

Il avait cette faculté d'oublier tout ce qui pourrait l’intriguer très vite. Ainsi, il avança vers le QG de la milice oubliant le reste. Mais intérieurement, il se tint une promesse. Il ira un jour lui rendre visite. Il était curieux d’en savoir plus sur son travail.

Désormais, à la fin du mois, il savait où aller.

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