该甜点的名字... 我不知道太多, 但它就像血红色

So ne fréquentait pas souvent les bars en général, il trouvait que ce genre de lieux étaient remplis de loubard, mais celui près de l'hôpital faisait un excellent café et lorsqu'on allait être de garde durant les prochaines vingt quatre heure, la caféine devenait nécessaire.

C'tait le seul bar que So appréciait, même si certain clients qui à première vue ressemblaient à des molosses géant et violent, étaient en fait plus proche du gros nounours en guimauves. Dans se bar, So connaissait pratiquement les clients car ils étaient pour la plupart tous passé à l'hôpital. L'infirmier s'installait toujours à la même place, au comptoir, commandait ce fameux café et ouvrait ses bouquins. Aujourd’hui encore c'est ce qu'il fit, il entra dans le bar et bien que certaines tensions régnaient, il passa son chemin pour allez s'assoir. Comme d’habitude il prit un café et ouvra ses livres. Il n’était pas médecin, juste infirmier, mais il voulait allé plus et travaillait dure pour devenir médecin, peut être chirurgien. Enfin bref il allait assisté à une craniotomie, un acte de neurochirurgie qui consiste à sectionner un ou plusieurs os du crâne. Elle se pratique au niveau de la voûte du crâne en sectionnant les os pour créer un volet crânien, et permet ainsi d'exposer la partie du cerveau qui devra être opérée. Bref s’il devait ouvrir le crâne d’un homme il valait mieux ne pas faire d’erreur, donc il étudiait. Le livre était ouvert sur des images de crane et de cerveau découvert, que certain en lorgnant dessus aurait pu avoir l’appétit coupé juste en les voyant. Cela ne faisait plus beaucoup d’effet, il avait vu des choses bien pires comme un cancer au dernier stade. Je ne sais pas si vous avez déjà ouvert une personne ayant un cancer, mais ce n’est vraiment pas beau à voir.

Il essayait de se concentrer, mais les clients qui étaient en train d’ennuyer un étranger, faisaient beaucoup trop bruit pour qu’il puisse l’occulter en se plongeant dans un livre. Il se tourna vers eux, ça allait finir par mal tourner et personne ne faisait rien pour empêcher un drame. L’homme à la silhouette plus fine avait un regard de ce qu’on aurait pu qualifier de tueur, il ne ferait qu’une bouchée des deux molosses qui voulait jouer avec le sabre de ce dernier. Alors pour distraire leur attention, So fit tomber sa tasse de café. Le bruit du verre cassé sur le sol fit retourner tout le monde.

« Désolé patron, je vais nettoyer. »
« C’est rien So je t’en serre un autre tout suite et laisse je m’occupe de nettoyé. Et vous là bas, arrêté d’ennuyer ma clientèle, allez donc bosser ça vous changera sinon il se pourrait bien que vous finissiez sur un lit d’hôpital, et vous ne voudriez pas donner plus de travail à notre petit So n’est pas ? »

Le patron était aussi baraque que mammouth dans Nicky Larson, et rien que le ton de sa voix pouvait dissuader les hommes les plus dangereux. C’était un ancien militaire qui avait fait la guerre et avait ôté plusieurs fois la vie pour son pays. Aujourd’hui il tenait ce bar et tout le monde le respectait même les gars qui était en train d’ennuyer cette étranger à la fois dangereux et séduisant. Alors les mecs payèrent leur dus et quittèrent le bar en s’excusant auprès de So et du patron. L’infirmier eut un soupir de soulagement et se réinstalla sur son tabouret pour se replonger dans son livre. Le bar était enfin plus calme.

So ne s’attendait pas à ce que l’homme brun vienne prendre place à coté de lui. Surprit il se tendit contractant tout les muscles de son corps, se sentant pas à l’aise. Ce n’était pas à lui qu’il avait rendu service, mais plus tôt aux deux hommes qui l’avaient ennuyé, il leur avait peut être même sauvé la vie, car l’aura, qu’avait dégagé cet homme qui se trouvait maintenant près de lui,avait été meurtrière So l’avait sentit. Certes il ne la sentait plus pour le moment, mais le regard qu’il posait sur lui, qui le détaillait le mettait mal à l’aise. Le visage baisser, il refit glisser la coupe de glace vers son propriétaire.

« Je n’ai rien fait pour vous éviter cela, c’était un accident si j’ai fait tombé ma tasse. Si j’avais été plus courageux, je me serais levé pour leur dire d’arrêter de vous ennuyer… »

Finalement il n’aurait peut être pas du dire cela. On peut faire un retour en arrière pour accepter ses remerciements ? Non ce n’était pas possible alors autant allé au bout des choses.

« Je ne peux rien manger. J’ai une craniotomie dans la journée et je ne voudrais pas vomir pendant que je fait des trou dans le crâne de mon patient. »

So ne pouvait rien avalé avant une opération, il mangeait qu’après avoir évacuer toutes ses tensions ce qui pouvait expliqué pourquoi il était si mince. Seul le café était toléré par son estomac, café que lui apportait justement le patron. Il le remercia d’un sourire et remit son nez dans ses bouquins. Il essayait de ce concentrer mais pas facile lorsque vous aviez un beau brun ténébreux qui vous détaillait de la tête aux pieds à coté de vous. So se demandait s’il ne le passait pas aux rayons X tellement son regard le brûlait.

Oui il sauvait des vies, ou du moins aidait à sauver des vies car il n’était pas médecin, il n’avait rien d’un médecin, mais il étudiait pour, enfin actuellement il essayait d’étudier pour ne pas commettre d’erreur lorsque son patient passerait sur le billard.

« Je suis infirmier, j’étudie pour devenir médecin… »

La tête toujours baissé vers son livre il n’osait pas demander à cet homme d’arrêter de le mater. Il sentait que cet homme là, n’était pas du genre à recevoir et obéir aux ordres alors il espérait qu’il se lasserait.

So faillit bien recracher son café, il ne s’attendait pas a ce que l’homme lui dise de tel mots : « je vous trouve séduisant », mai cela aurait fait désordre de craché du café sur quelqu’un qui viens de vous faire un compliment. Au lieu de ça, l’infirmier avala sa gorgé de liquide noir de travers et se mis à tousser, pour le faire passer. Des larmes coulèrent sur ses joues et il essayait de reprendre son souffle après s’être battu pour faire passer sa boisson chaude.

Il ne trouvait rien en lui de séduisant, d’ailleurs il préférait penser qu’il était invisible afin d’éviter les ennuies. Il ne voulait pas se faire remarquer, juste avoir une vie tranquille, n’attirer personne à lui pour ne plus être souillé comme il y a plusieurs années de cela maintenant. Non il voulait qu’on le trouve séduisant, ça le gênait et encore plus quand c’était dit avec un tel sérieux qui vous glaçait le sang. Oui, ce type dégageait quelque chose de dangereux qui faisait hérisser tous les poils du corps et vous donnais la chair de poule.

Les mots qui suivirent ne firent qu’accentuer cette impression : « je vous interdit de rater l’opération sinon je vous tue … » Quelque chose dans le regard de cet homme vous disait qu’il en était tout à fait capable, et le stress que So ressentait à cet instant devint encore plus fort. Ses mains tremblaient, chose qui était interdite pour les médecins en neurochirurgie. Mais comment être calme quand on vous menaçait o peut être encourageai de cette façon là.

Son Café payé, So récupéra la monnaie de l’inconnu, se promettant que si un jour il le revoyait, il lui rendrait et la monnaie et le café qu’il lui avait payé, car il ne voulait pas avoir de dette envers un inconnu. Mais au fond de lui, même si cet homme était beau, attirant et séduisant, il espérait ne jamais recroiser ça route tellement il lui faisait peur.

Vous dire si l’infirmier à réussit son intervention après cela ? Vous le découvrirez peut être une prochaine fois.