Un rendez vous maladroit (PV Akihiko)

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Akumu avait fait porter il y a une semaine, une lettre à Akihiko par un jeune de la milice. Il voulait voir l'homme en dehors de l'Okya et il voulait être sur qu'il était libre, c'était pour ça qu'il avait fixer le rendez vous si tard. Mais 2 jours après il s'était rendu compte qu'il avait oublié de mettre le lieu de rendez vous sur la lettre, juste une dates et une heure. "rendez vous dans une semaine à 10h, signé un bel homme inconnu". Il s'était répété la lettre des centaines de fois dans sa tête, pensant à ce jour. Dans sa deuxième lettre qu'il envoya donc deux jours plus tard, toujours anonyme il notta:

"Veuillez m'excusez de ma tête en l'air très cher Akihiko. J'ai oublié de mettre le lieu de rendez-vous. Je vous propose un bat au centre ville, le "Papillon bleu". Ce bar est réputé pour être calme et tranquille, sans bagarre et plutot discret. Je me suis dit que ça conviendrais mieux à un homme comme vous. signé un bel homme inconnu"

Après l'avoir rapidement rédigée il demanda un autre jeune milicien et il fit porter la lettre à l'Okya, se maudissant pour son étourderie. Sa lettre était grossière, pas très poétique non plus. Mais il n'aimait pas la poésie. A vrai dire il n'aimait pas les choses douces et belle. Akihiko était la seule exception. Mais il ne le voulait pas que pour sa beauté extérieure. Quelque chose chez cet homme plaisait. Il avait quelque chose de plus que les autres homme à ses yeux. Et c'est pour ça qu'il voulait le connaitre un peu plus. Bien qu'il en savait déjà un peu à cause des racontares en villes, mais ça ne l'intéressait pas.

C'est ainsi qu'Akumu se retrouva assit depuis 9h ce matin à regarder la pendule, attendant Akihiko. Il n'avait ni bu ni mangé, trop stressé. Étonnant pour lui, les gens autour de lui qui le connaissait pour sa violence et son amour de l'alcool le regardaient surprit. Il était bien habillé il s'était bien coiffé avec une belle raie sur le coté. il avait mit une chemise blanche et propre pour une fois. Un pantalon noir et un veston noir, il avait pris une branche fleurie de cerisier. Et il attendait, la mine sérieuse, fixant la porte, attendant. Son cœur accélérait à chaque fois que la porte s'ouvrait, mais ce n'était que des inconnus, ou des femmes.

Chef du clan Soma Messages : 175 Date d'inscription : 08/12/2009

Les messages qui avait été délivrés à l’Okiya Soma avait surpris leur chef tant par leur contenu que par la forme. Quelques lignes brute pour fixer un rendez-vous à ce dernier, ce n’était pas ce que préférait Akihiko dont l’emploi du temps avait toujours été géré par Shiro, même si parfois des imprévus, comme les visites d’Aizen arrivaient de temps à autre, au moins ceux là se déplaçait directement pour obtenir un rendez-vous. Cependant la geisha, ne refusa pas de s’y rendre. Il trouvait d’autant plus mal de poser un lapin lors d’un rendez-vous.

Le papillon bleu était un bar tranquille, calme et discret, pourtant ce n’était pas le genre de lieux qu’aimait Akihiko pour rencontrer un client, s’il on pouvait dire. Lui qui ne fréquentait que l’okiya, le salon de thé, les restaurants la plupart du temps. Mais il y alla, arrivant avec une heure de retard. En effet avant ce rendez-vous, il avait vu son client le plus important, celui qui avait acheté sa virginité sans la consommer. Ami et à la fois médecin du chef il venait presque tout les jours voir Akihiko, faisant croire qu’il venait en tant que client alors qu’en fait il surveillait la santé fragile de la geisha. Akihiko ne montrait pas cette faiblesse, il se comportait tout a fait normalement en publique mais il était vrai que cela le fatiguait énormément, il était donc rare qu’il voit un client en soirée ou la nuit. Fort heureusement pour le soit disant bel inconnu, il avait fixé leur rencontre en matinée.

C’est donc sous les coups de onze heures qu’Akihiko passa la porte du bar. Il porta un Kimono bleu nuit avec un motif de papillon d’un bleu plus clair cousu dessus. Ses cheveux étaient tressés et la natte qu’ils formaient était venue se poser sur son épaule.

A peine avait-il passé la porte que tout le monde le regarda. Les geishas ne fréquentait pas ce genre d’endroit, alors en voir devait en étonnait plus d’un, surtout quand la geisha en question venait de l’Okiya Soma et qu’il s’agissait du chef. Il se sentit soudain mal à l’aise et n’avait qu’une envie, de vite quitter ce lieu. Mais l’inconnu l’attendait peut être toujours ici, malgré sont retard. Alors il scruta la salle, cherchant l’auteur des petits mots qu’il avait reçu, et il en reconnu un. Un homme grand, à la musculature d’un athlète de haut niveau, les cheveux bruns et un regard ténébreux. Il avait déjà eu l’occasion de rencontrer cet homme. Il s’appelait Akumu, il était second lieutenant dans la milice et d’après ce qui était arrivé aux oreilles d’Akihiko, il n’avait pas une bonne réputation.

En le voyant, le chef Soma ne bougea pas. Son inconnu ferait bien l’effort de venir à lui pour l’accueillir.

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Une minutes, deux minutes, trois minutes, dix minutes, trente minutes. Akumu fixait la pendule accrochée au mur en face de lui. Il ne pouvait pas la quitter des yeux, comme hypnotiser. Il la lâchait du regard uniquement quand quelqu'un entrait. Puis il le reportait sur l'aiguille qui bougeait. Il observait sa course folle qui ne s'arrêtait sous aucun prétexte. Tic-tac. Tic-tac. Tic-tac. Ce bruit agaçant l'entrainait encore plus dans la rêverie. Le temps lui sembla encore plus long qu'il ne l'était. Mais il ne pouvait pas quitter cet endroit sans voir Akihiko. Il ne le voulait pas. Et il attendrait jusqu'a la fermeture et plus encore s'il le fallait et lui donnerait un autre rendez- vous. Jusqu'a qu'il vienne. Puis vint onze heure. Akumu Soupira, se disant que le bel homme ne viendrais certainement pas aujourd'hui. Alors il se commanda du saké pour passer le temps. Les habitants de la ville détournèrent un peu le regard de lui, il buvait de l'alcool c'est que tout devait bien aller. Puis il les vit tous se retourner vers la porte d'entrée. Il était là. L'homme le plus magnifique de la ville... du pays, du monde. Mais que dit-il? De l'Univers tout entier même.

Akumu se leva immédiatement quand la geisha entra. Mais il se leva trop brusquement et la table se renversa brusquement. Tout le monde le regardait. Mais Akumu n'allait pas perdre la face. Il regarda une pauvre serveuse et s'avança vers elle.

- "Toi! Ramasse la table et nettoie! Et apporte moi ton meilleur thé et prépare la meilleur table! Et plus vite que ça! "

La jeune femme sous la peur s'exécuta. Et même d'autre serveuse vinrent l'aider afin de ne pas s'attirer des ennuis face à Akumu. Se dernier ayant fait pas mal de grabuge dans d'autre bar et agressé quelques serveuses et serveurs. Les bruits avaient du venir jusqu'ici. Puis Akumu se passa une main dans ses cheveux pour les remettre en place et s'approcha à grand pas d'Akihiko et il lui pris la main et faisant une révérence et la lui embrassa.

- "Tada Akihiko, je vous remercie de me faire l'honneur de votre présence et... heu je suis ravi de vous voir aussi bien vêtu et habillé."

Akumu sortit rapidement un papier de sa poche en se redressant. Pour lire la suite de son texte préparé à l'avance pour être romantique et agréable. Un des jeunes de la milice l'avait aidé après lui avoir dit de ses lettres "craignaient". Il lu rapidement et fixa l'homme dans les yeux.

- "Vous êtes tel une fleure de cerisier au printemps, aussi merveilleux et attirant. Laisse moi vous offrir une tasse de thé en ma chaleureuse présence et faisons plus ample connaissance. Et plus si infinité... heu non, devenons ami pour commencer. "

Akumu essaya de lui offrir un grand sourire, qui se fit plus effrayant qu'accueillant. Les sourires ce n'était pas son domaine. A part peut-être les sourires de déjanté, de fous à lier. Qui ne réclame que le sang. Il avait certes un beau sourire après avoir étalé son adversaire. Mais il s'était dit que ce sourire là n'était pas approprié pour Akihiko. Il lui tendit la main pour l'accompagner à la table qui devrait bientôt être prête.

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Comme il l’avait deviné en entrant dans le bar et en le voyant, le bel inconnu de la lettre était bien le milicien Akumu. Jamais Akihiko ne l’aurait pensé aussi maladroit. En le voyant et en voulant se relever, il avait renverser la table à laquelle il était assis. La geisha se retint de rire de cette maladresse, puis il fut déçu de constater que l’homme passait ses gestes maladroits en donnant des ordres aux serveuses. L’amusement dans le regard d’Akihiko avait alors disparut pour froncer les yeux de mécontentement.

Akumu arrivait vers lui, une fois face à face il lui pris la main et s’inclina pour lui baiser la main. C’était un geste que jamais Akihiko n’aurait imaginé venir du milicien. Il était tout sauf naturel et la suite fut encore plus bizarre et à la fois drôle. Akumu avait sortit une feuille de papier et la lu à Akihiko comme il lisait un discours sans y croire. Se fut plus fort que lui et la geisha se mit à rire discrètement pour ne pas que les personne qui les entouraient crois qu’il était en tain de se moqué du milicien. Le chef Soma répondit à son sourire. Un vrai sourire pas un sourire forcé que lui offrait l’homme.

« Akumu-san, le naturel vous va beaucoup mieux même si je n’approuve pas toujours vos manière. »

Il lui pris le papier des mains et le jeta dans une poubelle non loin de là avant de reporter à nouveau son regard sur l’homme.

« Vous avez nullement besoin de cela. Dite moi simplement ce que vous penser et non celle d’un homme qui les à écrite pour vous. »

Il eut un nouveau sourire très tendre et il s’avança vers la table que la serveuse avait préparée. Il la remercia chaleureusement ce qui eut pour effet de faire envoler la peur que celle-ci avait eut à l’égard d’Akumu. Il s’installa et invita le soit disant bel inconnu à faire de même.

« Que puis-je faire pour vous Akumu-san pour que vous ayez eu besoin de m’inviter dans cet endroit. C’est très inhabituel vous savez. J’ai pour habitude d’avoir un emploi du temps organiser par mon second, pourquoi vous n’êtes pas passé par lui où être venu directement à l’okiya ? C’est beaucoup calme que cette endroit. A moins que vous ne vouliez pas être vu en train d’entrée dans un endroit comme mon Okiya ? »

Cette supposition n’était pas impossible, mais peu probable car plusieurs miliciens fréquentaient déjà l’Okiya Soma alors il ne voyait pas pourquoi Akumu s’en cacherait.

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Akumu ne savait plus que faire ni que dire quand Akihiko lui prit le papier des mains. Sans ce dernier il était perdu et ne serait jamais romantique ou agréable comme il le souhaiterait. Car au naturel, il était bourru, mal poli et tout sauf doux. Et comment plaire à une homme aussi gracieux, fin et agréable qu'Akihiko. C'était tout bonnement impossible pour quelqu'un de sa trempe. Il maudit quelque instant son éducation si ouverte à la violence et à ses désirs, enfin si on pouvait appeler ça éducation. Il faisait absolument tout ce qu'il voulait, alors que tout ce qu'il demandait c'était des limites. Limites qu'une mère n'a pas pu lui offrir. Le premier a l'avoir fait était son chef. Et c'est certainement pour ça qui lui a apprêté allégeance. Mais bon malgré ça il se fixe lui même ses propres frontière, ne connaissant pas celles du commun des mortelles. Il suivit Akihiko et alla s'assoir sans même s'excuser auprès des serveuses.

Il observa tout simplement l'expression si douce et si tendre que le chef Soma leur porta. C'est ceci qu'il admirait le plus chez cet homme. Sans même connaitre les gens il était sympathique, chaleureux et accueillant. Il se demanda soudain quel genre d'éducation il avait reçu pour avoir un tel comportement. Personnellement il n'aurait pas pu. Il faut se méfier de tout le monde, surtout quand on ne les connais pas. Mais pour Akihiko c'était différent. Akumu ne voulait pas se méfier, il voulait le respecter et le rendre heureux. Son coeur battait à une rythme anormale. Il l'aida à s'assoir, uniquement parce qu'il l'avait vu faire et qu'il se dit que ça plairait à l'homme. Puis il s'assit en face de lui et réfléchis à pourquoi il l'avait invité exactement. Il ne saurait le dire. C'était si compliqué dans sa tête et dans son coeur. Il en était amoureux ça s'était sur, tout le monde le savais en ville et même Akihiko devait le savoir. Akumu soupira et vit le thé arriver, il laissa la serveuse servir la Geisha avant de répondre.

- Et bien je vous ai invité ici pour mieux vous connaitre, savoir qui vous êtes, et si possible approfondir notre relation. Je ne vous forcerais en rien. Mais sachez que je n'abandonnerais pas. Jamais, jusqu'a que votre coeur m'appartienne... Heu pas de la façon que je l'ai entre mes mains, encore battant et chaud, non je veux pas vous l'arracher de votre poitrine, mais heu... comment expliquer ça...

Akumu soupira cherchant ses mots de peur de s'être mal fait comprendre. Il voulait l'aimer c'est tout, et qu'en retour il soit aimer. Et pas que pour le sexe, bien sur c'était une de ses motivations mais pas uniquement. Et puis il était un homme, il avait besoin de relation physique. Il se gratta la tête et vit les serveuse plus détendue et rire légèrement devant le bafouillement du milicien. Akumu détestait qu'on se moque de lui, alors il fronça les sourcils et fusilla les jeunes filles du regard.

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Akumu semblait faire beaucoup d'effort pour corriger son caractère envers Akihiko, ce dernier l'avait remarqué mais cela ne suffisait pas pour plaire à la première geisha du clan Soma. En effet Akihiko avait toujours été quelqu'un de doux, docile, extrêmement gentil. Jamais il avait levé la main sur quelqu'un, tout était douceur chez lui et il fallait vraiment en faire beaucoup pour se mettre cet homme à dos. Il était le parfais opposé d'Akumu qui lui n'hésitait pas à dégainer son sabre pour se battre dès que la première occasion se présentait.

Le thé fut servi et Akihiko le refusa. Le thé dans les bar était toujours servit en sachet et lui préférai le thé en vrac qu'il préparait lui même. Il demanda simplement un vers d'eau à la serveuse pour la couper dans son amusement devant Akumu qui bafouillait et se perdait dans ce qu'il voulait dire. Il valait donc mieux qu'elle s'en aille car celui-ci lui lançait un regard noir.

Il fallait dire qu'Akihiko avec lui aussi envi de rire à cet instant, mais il se retint et posa une main sur la joue du milicien pour qu'il n'accorde plus d'attention à la serveuse.

"Ne prêtez pas attention à cette jeune serveuse, elle n'a rien fait de mal à part rire de votre confusion. Je ne pense pas qu'elle ait fait dans une intention mesquine. Je dois moi même avoué que j'ai eu aussi envi de rire car je vous ai vraiment trouvé adorable à cet instant. Cependant, j'appartiens déjà quelqu'un. Vous n'êtes pas sans savoir que ma formation de geisha à pris fin depuis longtemps maintenant et que mon mizuage à été vendu à un homme qui est devenu mon danna."

A la fin de toute formation d'une geisha, une mise au enchère était faite pour rembourser les études des la geisha. Le mizuage, soit la virginité d'une geisha. Celui d'Akihiko avait été vendu au prix le plus élevé au médecin qui suivait la santé de ce dernier. Toutefois, celui-ci n'avait jamais pris Akihiko pour amant et il était donc ainsi resté vierge. Le médecin ce contentait seulement de tenir son rôle de protecteur. Mais cela, peu de personne était au courant